Champion Superbike en 1994 et 1996, et sans victoire depuis 1999, Michael a fait plaisir à tout le monde, justifiant par le fait même sa présence sur une machine d'usine. Voir Michael battre un Tom Kipp à l'aise sur sa Kawasaki ZX-7RR vieux style, puis Creviez Lacombe, Baird, Clint McBain et Chris Peris, deux locaux très rapides, a fait plaisir à tout le monde.
Mention honorable à Benoit Pilon pour sa 6e place en Superbike, dans des conditions minables. Weekend mixte pour Pascal Picotte et Jean-François Cyr, les deux aux prises avec une combinaison de problèmes de choix de pneus, réglages, etc. Passons donc vite à la ronde suivante, chez nous, à Saint-Eustache, pour ces deux pilotes.
Ronde 3 - Saint-Eustache
Le petit circuit de Saint-Eustache présente toujours un défi de taille pour les pilotes et les préparateurs. Un revêtement bosselé, des sorties de virage mettant l'accent sur la motricité et le couple moteur, et une bonne ligne droite, sont autant de facteurs qui viennent compliquer la prise de décision pour les équipes. Nous avons donc vu Jean-François Cyr, Benoit Pilon et Frank Trombino venir tourner lors de courses régionales, afin de bien apprendre le circuit et ses bosses et de trouver le bon compromis au chapitre des réglages des deux machines, car 115 chevaux et 155 chevaux ne se conduisent pas de la même façon sur ce petit circuit de chez nous. Un beau problème de physique à résoudre.
En Sportbike 600, la course a été interrompue par une violente chute de Steve Crevier dans le virage 1. Il s'en tire sans grosses blessures mais à pied pour le reste de la journée. Le second départ ne sourira pas à Pascal Picotte, relégué à la 4e place, derrière Frank Trombino qui se bâtit une avance en première place. Quatre tours pour arriver en seconde place, et voilà que Trombino bénéficie maintenant d'une avance de trois secondes, quasi impossible à combler dans les tours qui restent, surtout face aux retardataires qui nuisent un peu aux efforts de Pascal. Belle performance de la part de Jean-François Cyr, 3e sur sa Yamaha privée montée sur pneus Michelin, suivi par Kevin Lacombe et Francis Martin, respectivement 4e et 5e à la clé.
La tension sur la grille était presque palpable au départ de la Superbike. Grosses équipes et gros budgets, une foule nerveuse, des machines presque trop rapides pour le petit circuit, un pilote privé en pole, tout semblait contribuer à la création d'un événement spécial. Et ç'a été le cas.
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