Yamaha Majesty 400 2007 : essai

Un gros scooter à tout faire

Quel plaisir de rouler de nouveau sur le Majesty 400 ! Ce scooter constitue une machine simple et conviviale, aussi à l'aise en ville que sur la route. Sa position de conduite, son confort, son aisance sur la route et sa puissance lui permettent de parcourir des kilomètres sans effort.

Le Majesty 400 est bien plus polyvalent que les scooters de petites cylindrées.

Conçu pour la route
Mis en marché au Canada en 2005, le Majesty vise les baby-boomers et les amateurs de deux-roues qui souhaitent une machine pratique et simple à piloter. Il s'adresse à des pilotes intermédiaires ou experts, mais pourra convenir au novice qui aura suivi un bon cours de conduite, avec plusieurs heures d'expérience au guidon d'un 250 cc. De cette façon, il s'adaptera au poids de la machine, notamment en circulation urbaine et sur les routes secondaires.

Cadre robuste et bien dessiné
Le cadre passe-pied à soubassement est fabriqué en tubes d'aluminium et d'acier. Son dessin permet de prendre place sur le scooter et d'en descendre facilement. La section arrière du cadre est fabriquée grâce à un procédé de moulage sous pression qui en assure la rigidité : les composants du moteur, de la transmission et de la suspension y sont rattachés. La fourche hydraulique avant suffit à bien contrôler la majorité des contrecoups. La suspension arrière possède deux amortisseurs qui allouent un bon débattement; ils ne sont cependant pas réglables. Cette machine comporte des roues à cinq rayons de 14 pouces à l'avant et de 13 pouces à l'arrière. Un bon mot pour les deux béquilles : elles sont faciles à engager, un plus notamment pour la centrale, malgré les 197 kilos de la machine. Avec sa visière bien profilée et son cadre protecteur, le pilote compte sur une excellente protection contre le vent et la pluie. Notre version 2007 laissait toutefois entendre des sifflements à plus de 100 km/h, alors que notre essai de 2005 jouissait d'une tranquillité remarquable à cet égard. Peut-être, était-ce dû à un mauvais réglage de la visière.

Confortable
J'ai aimé l'excellente position de conduite qu'offre le Majesty 400. Le dosseret très bien dessiné procure un soutien parfait en tout temps. La selle est suffisamment large et bien cousiné pour de longues randonnées. La forme du plancher permet de varier la position des pieds et des jambes, selon les circonstances. Avec un guidon bien placé, on trouve ainsi une excellente position de conduite. Les commandes, bien placées, tombent bien en main. J'ai aimé l'ensemble des jauges de l'instrumentation : intégré au dessin de la jauge de carburant, on trouve une jauge de température. Yamaha y a également ajouté un indicateur de température ambiante et deux diodes pour faciliter l'entretien : les vidanges d'huile et l'usure de la courroie de transmission. Toutefois, quand le soleil frappe de haut, la lecture devient difficile. À l'arrêt, on peut poser la pointe des pieds par terre sans difficulté : une échancrure dans le cadre latéral du plancher, comme celle des Suzuki Burgman 400, faciliterait la pause.

La consultation des cadrans est difficile par temps ensoleillé.