La boîte de vitesses doit être assez solide pour encaisser les grosses explosions à répétition, et malgré cette robustesse imposée, elle se montre légère et facile à contrôler. Oui, j’ai raté des passages sans embrayage mais, à en juger par les réglages de suspension quand j’ai reçu la machine, mon modèle d’essai avait sans doute été poussé à ses limites mécaniques (battu?) par mes prédécesseurs à son bord.
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| Ce saute-vent au-dessus de la planche de bord enlève presque toute la pression du vent sur le thorax du pilote – petit mais hyper efficace. |
Châssis
La 690 Duke emploie un cadre en treillis d’acier tubulaire typique à la marque, et caché en partie par un carénage d’une beauté anguleuse purement autrichienne (et loin des courbes italiennes!). À cela s’ajoutent un simple disque de frein avec étrier Brembo et maître-cylindre radial à l’avant, un maître-cylindre d’embrayage Magura et un guidon fuselé. La fourche et l’amortisseur WP offrent tous les réglages d’usage - du bon matériel qui travaille bien, certainement mieux que l’équipement de série auquel les manufacturiers japonais nous ont habitués.
Comme le dit KTM si souvent, la 690 Duke est «prête pour la course» avec tous ses réglages fermes idéals pour un pilotage énergique en piste et sur la route, mais moins heureux sur les surfaces bosselées, et ce malgré le débattement généreux.
Ergonomie
La position de conduite à la fois frugale et sportive surprend à la prise en main. La selle étroite en forme de berceau ne laisse au siège du pilote qu’une position facile à maintenir, en plein centre. Avancez-vous et le guidon vous touche presque aux genoux, et si vous vous poussez vers l’arrière, vous devez remonter la pente de la selle et forcer pour vous y maintenir, surtout au freinage. Mes 1,80m me plaçaient à ma limite de proximité du guidon, et les plus grands que moi n’aimeront peut-être pas!
Enfin, n’oublions pas le petit saute-vent au-dessus de la planche de bord qui enlève presque toute la pression du vent du thorax – petit mais hyper efficace.
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| Les freins savent vous arrêter comme une ancre, et contribuent au merveilleux sentiment d’agilité. |
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