Voici la
CB500FA, la petite « naked bike » du trio 500 Honda constitué également des CBR500RA et CB500XA. Clairement destinée aux nouveaux motocyclistes grâce à un tarif des plus abordables et une convivialité certaine, elle arbore un style passe-partout qui plaît à la majorité.
Compacte et facile d’accès grâce à une selle qui culmine à seulement 790 mm du sol, elle se prête à tous les gabarits. La position de pilotage se montre naturelle, le torse légèrement plus relevé qu’à bord de sa sœur plus sportive la
CBR500R.
Côté équipement, elle se targue d’un tableau digital complet incluant une jauge à carburant, mais pas d’indicateur de rapport engagé, un équipement pourtant si utile et si simple à intégrer. De plus, les manettes de frein et d’embrayage ne se règlent pas et le bouchon du réservoir n’est pas monté sur charnière. On apprécie en revanche l’espace de rangement sous la selle permettant d’accueillir un « U » antivol et d’autres petits objets et les écopes de radiateur du plus bel effet.
Conviviale au possible
Sur la route, sans surprise, la tête et le haut du corps subissent la pression de l’air, le petit saute-vent fait tout de même sa part en permettant de courtes et moyennes balades sur l’autoroute sans trop de mal. Sur la route, la fourche souple et son amortissement progressif jouent la carte du confort alors que l’amortisseur plus ferme semble conçu pour le roulage en duo. Le passager profite d’une selle large et bien moulée, des poignées de maintien et des repose-pieds positionnés bas.
L’unique disque avant et celui arrière alliés à un excellent système ABS procurent des arrêts sécurisants et faciles à doser, ce qui facilite la prise en main de la moto. Son poids contenu et son équilibre général vont dans le même sens, impossible de trouver une moyenne cylindrée aussi conviviale à piloter.
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| L’unique disque avant et celui arrière alliés à un excellent système ABS procurent des arrêts sécurisants et faciles à doser. (Photo: Philippe Champoux) |
Sportive?
Doux et discret côté sonorité, le bicylindre de 470 cc brille par sa facilité d’utilisation. Il accepte d’évoluer à partir de 2000 tr/min sans broncher et offre une performance plus que satisfaisante entre 4000 et 8000 tr/min. Loin d’être explosif, il se distingue davantage pas sa large plage d’utilisation. Il s’accouple à une boîte de vitesse à 6 rapports facile d’emploi parfaitement étagée pour extraire le meilleur de lui-même.
Le pilotage sportif est de mise avec la CB500FA, toutefois sa fourche plonge un peu trop sur les freinages tardifs. En revanche, elle se montre un peu plus agile que la CBR500R carénée, démontre une bonne stabilité sur l’angle et son ergonomie se prête bien au déhanchement. À haute vitesse la tenue de cap demeure dans la moyenne, un peu moins perturbée par les vents latéraux que sa sœur 500R à carénage intégral.
Jolie, polyvalente et facile à piloter, tous ressentiront une grande confiance à son guidon. Novice ou expérimenté, la CB500FA saura vous donner du plaisir à peu de frais, une moto pour débuter que l’on conservera sans doute plus longtemps que présagé.
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| Doux et discret côté sonorité, le bicylindre de 470 cc brille par sa facilité d’utilisation. (Photo: Philippe Champoux) |
Les +
- Convivialité
- Agilité
- La finition
- Adéquation tarif/plaisir
Les -
- Moteur avare en sensations
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