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BMW G 650 X Country 2009 : Essai

18 août 2009

par Marc Cantin , moto123.com

La famille G 650 X, avec nous depuis 2007, se déclinait en trois versions distinctes ciblant trois niveaux différents de conduite sur route et hors route. Pour 2009, BMW Canada n’a cependant retenu que la X Country (prononcé «cross country»).

Cette moto à l'aise sur le route comme sur la terre demeure basse et facile d'accès, avec en bonus une belle selle bien large.

Le terrain de prédilection de ce modèle se trouve partout où les roues nous mènent, du pavé lisse à la bonne vieille «garnotte», en n’oubliant pas que la taille de la machine ne convient pas vraiment aux sentiers plus serrés. J’aimerais vous raconter que nous avons roulé sur des pistes quasi impraticables qui exigeaient d’incroyables habiletés, mais en vérité, nous ne sommes pas si bons que cela… mais la G 650 X Country, elle, oui!

Motorisation effacée? Pas vraiment!
BMW a fait de bons choix quand est venu le temps de moderniser l’ancien moteur de série F à simple cylindre, notamment en ne le transformant pas en un monstre de puissance, où cette puissance à haut régime cause une baisse de couple et de convivialité à bas régime, comme en ville par exemple.

Ainsi, au lieu d’un méchant garnement de 65 chevaux, BMW nous offre un moteur plus calme délivrant 53 chevaux à 7 000 tours/minute et un couple convivial pour usage routier et urbain à partir de ce qui m’apparaît être 2 000 tr/m (il n’y a pas de tachymètre sur le modèle de base que nous avons roulé!). La feuille de spécifications nous indique que le couple atteint son maximum de 44 livres-pied à 5 250 tr/m.

En réalité, la personnalité de ce moteur se définit comme une performance douce, résultat d’un refroidissement par liquide, d’une culasse à quatre soupapes, d’un double arbre à cames ainsi que d’une injection électronique qui optimise l’efficacité de l’ensemble tout en fournissant assez de jus pour laisser les menus fretins (tout le monde en fait) loin derrière en ville comme sur la route.

Les ingénieurs bavarois ont trouvé un compromis presque idéal entre puissance et raffinement grâce à l’utilisation d’un balancier et d’une masse rotationnelle (embrayage, volant-moteur, entraînement primaire et arbre de transmission) optimisée. Ils ont ainsi réussi à maintenir la nervosité du moteur sans sacrifier trop de puissance pour faire tourner tout ce bataclan, et ensuite éliminer suffisamment les vibrations pour fixer solidement le moteur au cadre et ajouter à sa rigidité.

Sur la glisse, un pilote chevronné se plaindra de la politesse de la machine, recherchant plus de couple pour faire des travers en sortie de virage au-delà des 100 km/h. Vite, passez-moi le catalogue des puces à haute performance avant que notre Luc ne perde les pédales. Attention cependant, car un tel changement délivrerait le surplus de couple désiré, mais au détriment du civisme tant apprécié sur la route.

Cet excellent moteur jouit d'une belle réputation au niveau de sa fiabilité.
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