Partie cycle simple et efficace
Le cadre en acier tubulaire se marie à des structures et un bras oscillant en aluminium pour assurer une base solide pour la fourche Marzocchi non réglable, et l’amortisseur arrière réglable en précontrainte et en détente. À cela s’ajoutent un frein avant à simple disque avec étrier Brembo à double piston (les durites tressées au filin métallique accentuent la précision du freinage) ainsi qu’un disque à l’arrière qui sert d’appoint. L’ABS optionnel peut être désactivé pour s’en donner à cœur joie sur la glisse.
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| Des éléments solides pour rouler à deux et absorber les coups hors route. |
Pour compléter le tout, la G 650 X Country offre 24 centimètres de débattement avant, 21 centimètres à l’arrière, de jolies jantes à rayons enveloppées de pneus double usage (19 pouces à l’avant et 17 pouces à l’arrière) ainsi qu’un réservoir de 9,1 litres, un peu petit je trouve, enfoui sous la selle afin de centraliser les masses et de libérer plus d’espace pour la boîte à air juste au-dessus du moteur.
Ergonomie
La selle basse (840 millimètres), large et bien dessinée s’avère confortable malgré un léger soulèvement à l’arrière, justement où j’aime habituellement m’asseoir, étant donné mon gabarit corpulent distribué sur mes 1,80m.
Les instruments et le tableau de bord du modèle de base vous indiquent que la vitesse et divers kilométrages, total et deux compteurs que l’on peut remettre à zéro, Et en passant, on fait appel à un bouton de clignotant standard sur cette machine, donc pas l’ancien système d’un bouton de chaque côté. Vous y trouverez aussi les lampes témoin d’usage. Et en passant, pas de compte-tour ni de jauge à essence sur la machine de base.
Ceci dit, en optant pour l’ordinateur de bord, vous pouvez choisir d’autres informations pour le tableau. Enfin, le guidon Magura fuselé a bel et bien absorbé quelques-unes des plus grosses bosses que j’ai rencontrées… au grand soulagement de mes vieux os.
Sur la route ou le sentier
Mes premières impressions de la X Country sur la route ont été les suivantes: «passive» et «discrètement performante». Bon, il faut dire que je venais tout juste d’essayer une autre bête germanique, celle-là de 690 cc et avec 11 chevaux en prime. Or, ma perception de la BMW a changé après seulement 30 ou 40 minutes en ville, alors que la Xcountry me révélait sa vraie personnalité, celle d’une joueuse aux performances routières surprenantes. En ville, elle nous laisse aller où l’on veut (il suffit de pointer et de foncer), sans vibrations et avec du couple à revendre au décollage.
Ouvrir les gaz à fond en sortie des longs virages aux entrées d’autoroute puis se joindre à la circulation rapide sur l’autoroute procure une merveilleuse sensation de puissance facile à gérer. On en surprend les autres usagers de la route qui ne nous voient pas venir, ce qui est une bonne chose si on préfère l’anonymat mais un réel danger quand un lunatique ne nous a pas vu. Moi, ça me va, car je pilote en conséquence, tout en prenant mon plaisir à bord de la petite monture jouissive.
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| Le terrain de prédilection de ce modèle se trouve partout où les roues nous mènent. |
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