La première génération de F800ST n’a jamais réussi à convaincre le public cible en raison de plusieurs lacunes jugées trop importantes par la presse et les adeptes de GT. BMW est donc retournée à la table à dessin et nous propose maintenant la
F800GT nouvelle génération.
Les évolutions de l’année dernière sont bien plus nombreuses que le regard ne laisse présager. Notons le carénage redessiné, plus joli et plus enveloppant avec un parebrise plus haut qui protège entièrement la tête. La position de pilotage se montre plus reposante avec des repose-pieds avancés de 1 cm, un guidon légèrement plus relevé, un choix de 3 selles et une suspension abaissée qui permet à quiconque d’y trouver son compte. Il ne faut pas oublier les déflecteurs de chaque côté du carénage, qui poussent l’air chaud du moteur loin des cuisses du pilote.
Le confort se voit également rehaussé grâce à un bras oscillant (mono bras) plus long qui allonge l’empattement. La petite GT se transforme; plus stable dans les grandes enfilades et plus précise sur l’angle, elle offre désormais cette équilibre tant recherché entre le confort pour voyager et le plaisir au guidon dès que le terrain de jeux s’y prête.
Une sonorité typique
Le bicylindre commun aux motos de type aventure
F700GS et F800GS profite d’une cure de jouvence et offre désormais 90 chevaux au vilebrequin. Bien qu’il gagne 5 chevaux, il ne faudrait pas croire aux sensations fortes : le bicylindre Rotax demeure souple à bas et moyen régimes et dès 3000 tr/min, il pousse généreusement sans jamais se montrer violent.
Sa sonorité typique aux bicylindres parallèles rappelle celle du bicylindre Boxer refroidi à air des vieilles BMW et leurs bruits de claquement de soupapes. Son fonctionnement syncopé se montre des plus charismatiques et les vibrations distillées jamais gênantes. Sa boîte de vitesses s’améliore, elle se montre plus précise et plus conviviale que la version précédente, finis les changements difficiles et les faux neutres.
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| Le bicylindre Rotax demeure souple à bas et moyen régimes et dès 3000 tr/min, il pousse généreusement sans jamais se montrer violent. (Photo: Philippe Champoux) |
Une GT vraiment sportive
Sur la route, la prise en main se fait naturellement : un poids raisonnable (213 kg), un centre de gravité bien placé et une position de pilotage moderne qui place le poids du pilote bien en avant permet de goûter aux joies du sport. Malgré l’empattement allongé, la F800GT demeure très agile dans les enchaînements et sa précision en entrée de virage se montre digne d’une sportive.
Une monture dans l’ensemble parfaitement équilibrée et sécurisante pour se faire plaisir, beau temps comme mauvais temps, surtout si vous optez pour le système d’aide électronique au pilotage facultatif qui comprend un contrôle de traction et un ABS qui veille au débordement d’adrénaline. Jugés trop mère poule en pilotage sportif, ces systèmes seront en revanche de parfaits alliés si l’adhérence devient précaire.
Dans le même registre, l’amortisseur arrière peut se régler selon 3 modes (confort, normal et sport) depuis le guidon grâce au système ESA facultatif. On peut également se procurer en option un système d’alarme/antivol et une bagagerie compacte et extensible ou de grand format en plastique moulé et amovible sans outil.
En travaillant sur le confort, la protection, la stabilité, l’efficacité, l’équipement et l’agrément, BMW a su faire de sa nouvelle F800 une GT sportive des plus polyvalentes et séduisantes, et ce, pour seulement 900 $ de plus qu’en 2012.
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| Sur la route, la prise en main se fait naturellement : un poids raisonnable, un centre de gravité bien placé et une position de pilotage moderne qui place le poids du pilote bien en avant permet de goûter aux joies du sport. (Photo: Philippe Champoux) |
Les +
- Les lacunes de la version précédente à 80% corrigées sur la nouvelle F800GT
- Économique en carburant
- Polyvalente
- Équipement disponible
Les -
- TC et ABS trop intrusifs
- Bruits parasites du moteur au ralenti
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