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Triumph Thruxton 2013 : essai

14 juillet 2013

par Pascal Bastien , moto123.com

Triumph aime faire renaître le passé avec des modèles qui rappellent le succès des années 60 et 70. Après la Bonneville T100, voilà la Thruxton, une monture qui nous fait revivre les premières sportives.

Elle reprend les lignes et tendances du style Café Racer inventé à Londres durant les années 60 avec le caractère dénudé, le guidon bas, la selle mono, les repose-pieds reculés, le réservoir mince et l’instrumentation minimaliste.

Terminé le temps des motos réservées aux rebelles, à la fiabilité aléatoire et au confort inadéquat. L’ergonomie revue propose une position de conduite à penchant sportif sans pour autant pousser trop loin. L’instrumentation minimaliste et bien lisible perpétue elle aussi le style Café Racer, y ajoutant un compte-tours analogique.


Sport modéré
Les suspensions assurent un confort correct et les freins, des distances d’arrêt sécurisantes. La Thruxton permet un pilotage sportif, mais modéré. Très agile à basse vitesse, elle souffre d’un manque de stabilité à plus haute vitesse, la faute en incombe à une géométrie modifiée par rapport à la Bonneville plus sage. Qu’à cela ne tienne, on ne pilote pas une Daytona 675R mais bien une Thruxton qui se débrouille admirablement bien, compte tenu de son âge.

Sur une route sinueuse, la Thruxton m’a offert un plaisir réel. Plus on la roule, plus on apprend à apprécier la souplesse du moteur, la rigidité du cadre, l’honnêteté des suspensions, et l’efficacité des freins. Elle démontre une agilité amusante, se laisse guider sans effort grâce à une géométrie qui facilite les prises d’angles et des pneus plus étroits que ceux d’une sportive moderne.

Triumph Thruxton 2013 vue 3/4 avant
Les suspensions assurent un confort correct et les freins, des distances d’arrêt sécurisantes. La Thruxton permet un pilotage sportif, mais modéré. (Photo: France Ouellet)

Sonorité et couple
Dérivé de la Bonneville actuelle, le bicylindre injecté à travers de faux carburateurs, se trouve calé à 360 degrés (les pistons montent et descendent à l’unisson) au lieu des 270 degrés de la T100, voilà pourquoi il fonctionne de manière régulière. Il délivre dorénavant 69 chevaux à 7400 tr/min, soit 2 ch de plus que la Bonneville et 10 ch de plus que la Scrambler. Il n’aime pas pour autant les régimes élevés, donc vaut mieux profiter des moyens régimes et de la sonorité des superbes échappements facultatifs signés Arrow.

En pleine accélération, le bicylindre vous propulse en souplesse avec une montée progressive et un soupçon d’agressivité à l’approche des 6 000 tr/min. La boîte de vitesse à 5 rapports se montre conviviale et parfaitement étagée pour bénéficier du couple de la Thruxton.

Malgré son air rebelle, elle demeure civilisée et très saine au quotidien. Si le niveau de puissance se montre adéquat, on peut lui reprocher son manque de caractère mécanique. Nous préférerions de loin la version calée à 270 degrés qui génère un fonctionnement syncopé.

La sportive rétro de Triumph reprend là où les belles d’autrefois ont laissé, en combinant le style Café Racer anglais à la fiabilité et la convivialité d’une mécanique moderne.

Triumph Thruxton 2013 vue de coté
Malgré son air rebelle, elle demeure civilisée et très saine au quotidien. (Photo: France Ouellet)

Les+
  • Style réussi
  • Partie cycle honnête
  • Mécanique fiable à la sensation rétro
  • Agile
Les-
  • Manque de stabilité à plus haute vitesse