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Polaris Rush Pro-R 2011 : essai

18 février 2011

par Pascal Bastien , moto123.com

Le louvoiement décelé sur les premières Rush, produit par les étriers d’aliment au carbure, ne semble toutefois pas totalement réglé. Même après l’essai de la nouvelle Rush Pro-R, nous n’avions pas changé d’opinion quant à la stabilité du train avant. La Rush demande toujours une attention particulière quand vient le temps de décélérer ou de descendre une pente abrupte.

Pour passer la puissance au sol, la Rush Pro-R utilise l’excellente chenille RipSaw à crampons de 1,25 pouce. (Photo: Pascal Bastien/Moto123.com)

Sensibilité des réglages
Le pilote doit prendre le temps de régler correctement les suspensions aux trois points afin de créer le transfert et le pivotement voulu de la motoneige. Ne faites qu’un changement à la fois et procédez ensuite à un essai. Vous comprendrez et sentirez mieux les effets des nouveaux réglages. Il est également possible d’améliorer facilement le comportement du train avant de la Rush en installant une paire d’étriers Cobra du fabricant québécois Qualipièces, qui élimine une bonne partie du louvoiement en surfaçant la neige avant qu’elle touche la lisse de carbure.

Pour passer la puissance au sol, la Rush Pro-R utilise l’excellente chenille RipSaw à crampons de 1,25 pouce qui, à notre avis, est la meilleure chenille de performance de l’industrie. L’adhérence ne fait jamais défaut même sur une surface de neige molle recouvrant la glace, les accélérations demeurent franches sur le plat comme en montée. De plus, la Rush Pro-R reçoit un nouveau disque de frein perforé et en forme de fleur, plus léger, offrant une puissance et une précision de freinage sans reproche.

Moteur efficace, mais qui fume
La 600 Rush Pro-R utilise la plus récente évolution du bicylindre Cleanfire2, un 2-temps de 600cc qui délivre 120 chevaux des plus impressionnants. Lancé sur les IQ, ce petit bijou de douceur offre maintenant des reprises dignes des meilleurs moteurs deux-temps sur le marché grâce à son système d’injection évolué. On peut cependant émettre un bémol au chapitre de la propreté du moteur, qui bien sûr satisfait les normes de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), mais qui émane encore plus d’odeur d’huile que ses concurrents.

Le comportement amélioré du châssis Pro-Ride par rapport à l’ancienne version est tout simplement une révélation pour les sens. (Photo: Pascal Bastien/Moto123.com)
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