Douceur et puissance
Depuis leur lancement, les moteurs Cleanfire ne cessent de nous impressionner, le moteur 600 ne déroge pas à la règle, il fait frémir ses concurrents. Il est vrai qu’il émane encore trop de senteur d’huile brûlée, en revanche sa sonorité sportive, mais pas trop bruyante plaît au pilote comme au voisinage. Même s’il génère près de 200 chevaux par litre de cylindrée, le moteur Cleanfire 600 donne l’impression d’être encore plus puissant qu’il ne l’est réellement. Grâce à ses 120 chevaux, la 600 Rush LX ne semble presque jamais à bout souffle, même le lendemain d’une tempête dans la poudreuse où elle vous transporte facilement vers des vitesses clandestines.
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| Agile et dotée d’une suspension à grand débattement, la 600 Rush LX absorbe les grosses bosses de façon surprenante. (Photo: Polaris) |
La 600 Rush LX profite de l’excellente poulie motrice P2 améliorée, qui offre des changements de rapport plus précis et plus rapides. La dernière évolution de la P2 accroît la durée de vie de la courroie et la vitesse de pointe et offre des reprises instantanées et constantes, même après plusieurs départs arrêtés. Merci au bon calibrage de la polie motrice qui entre en contact avec la courroie aussitôt la gâchette des gaz effleurée et qui demeure en contact même très bas dans les tours.
Comportement feutré
Agile et dotée d’une suspension à grand débattement, la 600 Rush LX absorbe les grosses bosses de façon surprenante, ce qui rassure le pilote qui peut s’en donner à cœur joie sur un lac balisé rempli de bosses de glace cachées par la poudrerie et ce, sans risque de s’envoyer en l’air.
Dans un sentier sinueux et rempli de dénivellations, la LX se débrouille bien, pourvu que l’on n’essaie pas de suivre une
Rush Pro-R. Car les suspensions trop molles, jumelées à la chenille Hacksaw à crampons de 1 pouce limitent l’aspect sportif de la LX. Cette combinaison entraîne un transfert de poids trop prononcé qui se traduit par un louvoiement du train avant en entrée de virage et une perte d’adhérence de la chenille à la décélération comme à l’accélération.
Toutefois, en prenant le temps de bien régler les suspensions aux trois points, selon la surface et le type de sentier, on obtient un meilleur contact avec le sol et un meilleur contrôle des transferts de poids, même si au final on demeure loin de l’efficacité des suspensions Walker Evans et de la chenille RipSaw à crampons de 1,25 pouce des modèles Pro-R de Polaris.
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| Voici la famille Rush(Photo: Pascal Bastien/Moto123.com) |
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