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KTM 250 XC-FW SixDay 2011 : essai

3 août 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Prête pour l’attaque – plus facile et forte pour plusieurs
En piste, on sent immédiatement la souplesse du moteur, qui pardonne aisément les erreurs, ainsi que le savant dosage de l’accélérateur, une heureuse combinaison qui aide à évoluer adroitement en sentier serré, sur les sauts et dans les parties très techniques. Grâce aussi à la douceur du 250 par rapport à un 450 plus violent, on peut préserver un filet de gaz pour passer un tronçon glaiseux en évitant de grosses roches, sans risque de se mettre en position hasardeuse. Dans un sentier rocailleux, on trouve sans peine le bon rapport de boîte pour garder un bon rythme, grâce à la grande plage d’utilisation (c.a.d de couple) du moteur.

La maniabilité de pilotage de la SixDay rassure le pilote, alors que rouler à son rythme naturel devient de plus en plus facile, l’autorisant à s’aventurer plus loin, à pousser plus fort, à se dépasser. Aucun sentier ne se montre trop escarpé, trop rocailleux ou trop boueux, pendant que la machine semble voler sur les portions rapides sans avoir à corriger la trajectoire. Les parties techniques en montée ou en descente abrupte se transforment en jeu d’enfant, et on file à un rythme supérieur sans forcer, ce qui est de bon augure pour les courses d’enduro de plusieurs heures.

L'agilité et la précision de la SixDay transforment les sentiers plus techniques en un jeu d'enfant. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Le raffinement, j’aime ça
La nouvelle version SixDay de la 250 XC-FW nous en met plein la vue et les sens, avec des performances et une efficacité surprenante pour une 250. Grâce à un pilotage convivial au possible et un style à couper le souffle, elle figure sans aucun doute parmi les plus belles réussites de ce fabricant spécialiste de motos hors route.

Un seul bémol : le pot d’origine de la 250 XC-FW émet, à notre avis, trop de bruit, surtout pour le roulage de loisir, de quoi faire des ennemis personnels et contre la moto partout où vous passez. KTM vend un épi qui se monte dans le pot et baisse le niveau sonore, et ne pas l’acheter relève de l’irresponsabilité. Pour ce qui en est de la compétition, laissons aux organisateurs le soin de déterminer si le niveau sonore en vaut la chandelle, puisqu’il est de plus en plus difficile de trouver des terrains pour organiser des événements à grand déploiement comme les enduros et enduro-cross.

Plus
Efficacité et agilité
Polyvalence course et loisir
Convivialité
Ergonomie de course exemplaire
Look imparable

Moins
Échappement beaucoup trop bruyant pour le pilotage de loisir
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