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Ducati Diavel Carbon 2011 : essai

18 avril 2011

par Pascal Bastien , moto123.com

Composants de premier choix
Construite autour du traditionnel cadre treillis maison, la Diavel hérite des éléments de ses sœurs plus sportives comme le superbe bras oscillant doté d’un freinage radial Brembo monobloc, secondé par l’ABS, l’énorme fourche de 50 millimètres réglable à traitement antifriction DLC (version Carbon) et l’amortisseur haut de gamme Sachs. Agressive avec ses deux protège-radiateur cachant une partie du réservoir de 17 litres, elle hérite de solutions innovantes comme le support de plaque, les repose-pieds repliables, l’écran couleur et un système à clé électronique.

Elle en fait voir de toutes les couleurs
Côté comportement, les ingénieurs de Ducati sont fiers d’avoir réussi à faire une vraie moto avec une monture aux options techniques marquées, voire même exagérées. Grâce à son tiers cruiser, son tiers routière et surtout son tiers superbike, la Diavel offre un cocktail inédit, elle semble n’appartenir à aucun segment.

Le 0-100 km/h est bouclé en moins de 3 secondes avec quelques frayeurs. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)

Assis bas, on démarre le moteur la clé dans les poches alors que le bicylindre Ducati se fait sentir dans tout le corps, une expérience délectable. Les vibrations sont présentes, mais jamais déplaisantes, elles font partie des sensations d’une vraie dragster. La Diavel démarre sur la glisse avec le pneu froid puis s’accroche au bitume pour envoyer en l’air le train avant, le 0-100 km/h est bouclé en moins de 4 secondes avec quelques frayeurs. Il faut donc apprendre à la dompter pour en extraire tout le potentiel.

Un châssis presque sain
Grâce aux méticuleux travaux faits au niveau du bras oscillant, la hauteur de l’assiette et le déport de la direction, l’exubérante partie cycle se comporte honorablement bien. La Diavel résiste un peu à prendre de l’angle, mais une fois qu’on prend de la vitesse elle surprend par son agilité et sa précision. Merci à l’excellence de ses pneus Pirelli Diablo Rosso (240/45-17 à l’arrière) développés spécialement pour elle.

Elle avale les virages avec la facilité et la stabilité d’une GT, elle permet de réellement s’amuser quand ça vient sinueux au point de frôler le genou sur le bitume. Le bicylindre se montre à la fois charismatique et docile alors que le DTC veille au grain à la remise des gaz sur l’angle. Les repose-pieds frottent un peu, mais du calme, on ne roule pas sur une sportive de pointe.

Elle avale les virages avec la facilité et la stabilité d’une GT, elle permet de réellement s’amuser quand ça vient sinueux au point de frôler le genou sur le bitume. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)
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