Après Nicky Hayden, voilà notre tour de faire l’essai de la toute nouvelle et exubérante
Ducati Diavel (diablesse en Italien). Elle se présente comme roadster et dragster, une belle façon pour Ducati d’explorer un tout autre marché.
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| Cette dernière version est disponible en noir, ou relevée d’une peinture rouge avec un habillage en fibre de carbone sur le réservoir. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com) |
Si les lignes de la nouvelle Bolonaise soulèvent quelques discussions animées, personne ne peut contredire le fait qu’elle a de la gueule. Même si la version de base semble normale pour une Ducati, la version carbone de notre essai sidère complètement. Cette dernière version est disponible en noir, ou relevée d’une peinture rouge avec un habillage en fibre de carbone sur le réservoir, la coque arrière (qui cache la selle, les poignées et les repose-pieds du passager) et le garde-boue avant. De plus, elle reçoit des jantes forgées Marchesini, des éléments qui lui permettent d’afficher 3 kg en moins.
Côté instrumentation, elle dispose de deux écrans, un monté sur le T de fourche et l’autre sur le réservoir, tous deux contrôlés au guidon. Ce deuxième écran couleur à haute définition avec luminosité auto-adaptative affiche le mode sélectionné et les anomalies du moteur et de l’ABS. Quelques centimètres plus haut, l’écran LCD principal affiche le régime du moteur, la vitesse, l’heure, la température du liquide de refroidissement, le rapport engagé et le chrono.
Signé avec le diable
Comportement doux ou démoniaque? Une chose est sûre, les ingénieurs de Ducati semblent avoir fait un pacte avec le diable lors de sa conception. Le résultat est piquant, surtout quand on se penche sur la fiche technique : 162 chevaux, 94 lb-pi de couple, un rapport final court, seulement 207 kg (version carbone) et toute l’électronique de sa sœur
Superbike.
Le bicylindre Testastretta arrive avec toute sa verve et un système DTC (Ducati Traction Control) qui offre trois modes préréglés de gestion du moteur. En mode «Urbain», le moteur offre une puissance limitée à 100 chevaux avec un contrôle à la perte de la motricité de 5 sur une échelle de 8. En mode «Touring», le contrôle de la motricité passe à 4 et les chevaux à 162, avec une livrée progressive de la puissance. En mode «Sport» l’antipatinage se voit réduit à 3 et permet une légère glisse du train arrière grâce aux 162 chevaux en pleine liberté. De plus, Il est possible de régler l’antipatinage à sa guise sur les différents modes.
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| 162 chevaux, 94 lb-pi de couple, un rapport final court, seulement 207 kg (version carbone) et toute l’électronique de sa sœur Superbike. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com) |
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