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Can-Am Spyder RS-S 2010 : premières impressions

25 mai 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Malheureusement, les poignées de la selle arrière trop proches des fesses du passager exigent un sérieux effort pour bien s’accrocher en virage. En passant, le nouveau Spyder RT dispose de poignées beaucoup plus généreuses, en plus d’un dossier moulé et intégré à la malle arrière qui aide aussi à maintenir le passager bien en place.

Le gros radiateur placé sur le côté droit de la machine et ses déflecteurs dirigent l’air chaud vers l’arrière de la machine et vers le pied droit, ce qui a pour effet de le cuire lentement au fil des heures en selle. Le petit pare-brise rehausse le style sportif du Spyder, mais n’offre qu’une mince protection contre les éléments. En revanche, le reste de la carrosserie, beaucoup plus large que celle d’une moto, dirige une bonne partie du vent loin du pilote.

Une conduite différente
Piloter un Spyder exige un certain apprentissage de la part du pilote, en le forçant à compenser pour le roulis vers l’extérieur en virage, en plus d’avoir à bien se tenir afin de rester en selle et en contrôle. On en vient même à se déhancher vers l’intérieur, comme le font les habitués de la motoneige ou du VTT en virage plus appuyé. Ajoutez à cela le besoin de diriger la machine, de travailler les gaz et les freins – plein de chose à apprendre pour les néophytes ! Heureusement, le VSS prend le dessus et ramène les choses à l’ordre en cas de besoin. Inutile d’ajouter que cette technique doit aussi s’apprendre, un exercice relativement facile pour le tourisme calme, mais plus physique et exigeant si vous aimez rouler plus sportivement.

Photo: Philippe Champoux/Moto123.com

Son comportement urbain, convivial au possible à basse vitesse, facilite les manœuvres dans la circulation dense et le stationnement – vive la servodirection! Sur routes lisses à vitesse modérées, le Spyder continue à impressionner. Par contre, montez en vitesse et en densité de circulation, et vous sentez la turbulence ainsi qu’un certain louvoiement alors que la machine passe d’une ornière à l’autre. On conduit le Spyder plutôt que se laisser rouler, ce qui impose une attention de presque tous les instants au pilote.

La boîte et l’embrayage manuels travaillent sans effort, comme on s’en souvient sur les Aprilia. L’embrayage de la boîte semi automatique SE5 travaille aussi sans faute, mordant vers les 2000 tr/m en départ arrêté, et relâchant de lui-même au prochain arrêt, alors que la boîte rétrograde d’elle-même jusqu’au premier rapport. Attention de ne pas donner le petit coup de gaz nerveux à l’arrêt, car la moto décolle alors d’elle-même.

Les suspensions gomment bien l’ensemble des irrégularités du bitume, grâce à une suspension plutôt molle au niveau de l’amortissement comme des ressorts. Le pendant de cette douceur demeure un le roulis prononcé en virage, surtout si vous poussez un peu ou devez resserrer la trajectoire.

Une partie du plaisir pour l’utilisateur ciblé - dans un ensemble plus sécuritaire
Le Spyder RS-S répond à une clientèle qui veut découvrir (ou de continuer à vivre) le plaisir de rouler à l’air libre au guidon d’une machine stylisée, confortable, plaisante à conduire, dans un environnement moins intimidant pour certains qu’une moto. Et juste pour ça elle se doit d’exister.

Plus
Magnifique moteur
Selle et suspension confortable
Sécurité et stabilité à vitesses usuelles
Bon exercise pour le corps et les bras

Moins
Chaleur excessive au pied droit
Turbulence excessive à haute vitesse
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