Les Spyder arrivent avec votre choix de boîte : la SM5 manuelle à cinq rapports et marche arrière, et la nouvelle SE5 qui dispose de mécanismes pilotés pour activer l’embrayage et passer les rapports, un peu comme la Yamaha FJR1300A. La boîte SE5 ne devrait présenter aucun problème pour les néophytes, qui n’auront alors rien à réapprendre alors que les motocyclistes habitués à l’embrayage à la main et les changements au pied doivent s’y adapter.
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| Difficile à manquer le gros échappement combiné au catalyseur. Les amateurs vont certainement se faire plaisir en le remplacant avec quelque chose de plus léger et, malheureusement, de plus bruyant. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com) |
Électronique évoluée pour assurer la sécurité
Le Spyder arrive doté d’un système d’aide électronique à la conduite heureusement incontournable. Le Vehicle Security System (VSS) comprend un système de freinage antiblocage (ABS), l’anti patinage, une nouveauté pour un trois-roues appelée «contrôle de stabilité», et un système de répartition de l’effort de freinage dit «Electronic Braking Distribution» (EBD).
En plus de travailler de façon classique, les fonctions ABS et anti patinage du VSS détectent les changements de direction à l’aide de senseurs d’inclinaison et d’accéléromètres latéraux, et les différences de vitesses de rotation des roues. Ces informations permettent au VSS de couper la puissance du moteur pour éviter le patinage à l’arrière, et freiner de la roue avant extérieure lorsque le pilote approche des limites en virage imposées par le système. Allez visiter l'article sur les
technologies embarquées du Spyder pour plus d’informations .
Le freinage du Spyder se fait seulement par une pédale à droite, alors que l’EBD entre en jeux, en augmentant la proportion de freinage accompli par la roue arrière – ce qui laisse plus d’adhérence aux roues avant pour les changements de direction et les freinages an cata.
Globalement, le VSS ajoute à la sécurité du Spyder lors d’un usage de tous les jours et pour mieux éviter les obstacles. Le comportement dynamique des Spyder présente des complications surprenantes, qui imposent de tels systèmes électroniques avancés, autant pour la sécurité du pilote typique que celle des plus agressifs.
Ergonomie généreuse
Côté ergonomie, le Spyder place son pilote comme sur une moto au penchant à la fois sportif et confortable, avec le torse légèrement poussé vers l’avant et les genoux pliés d’environ 90 degrés. Les dimensions généreuses du Spyder font qu’on s’y sent à l’aise comme en sécurité, le pilote faisant corps avec la monture. La selle bien moulée et rembourrée accueille agréablement pilote et passager, alors que le guidon large mais pas trop éloigné contribue à un sentiment de contrôle.
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| On apprend rapidement comment engager la marche arrière, ou lancer le moteur après avoir confirmé la lecture de la notice relative à la sécurité. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com) |
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