Buell Firebolt XB12R 2007 : essai

De l'éclat et de la fougue

Les compromis ne sont pas toujours mauvais. Prenons par exemple la Buell Firebolt XB12R 2007, une grosse moto sport qui offre une polyvalence quotidienne et des sensations folles la fin de semaine.

Alimentée par un moteur V-Twin Thunderstorm 1203 cc à 45 degrés avec injection et refroidissement par air/huile/ventilateur, la Firebolt s'éloigne des sportives grand format traditionnelles sur le marché. Elle propose une position de conduite raisonnablement détendue, un excellent couple en circulation urbaine ainsi qu'un châssis nerveux permettant d'éviter rapidement les obstacles imprévus de la ville.

La XB12R -- pour ceux qui recherchent une moto différente.

En même temps, si vous êtes du genre à passer vos samedis sur les pistes de course ou sur les routes de campagne désertes, la Firebolt XB12R sera plus qu'à la hauteur. Bien sûr, elle ne peut égaler les vitesses atteintes par les bombes de renom, mais elle ne laisse pas sa place avec ses 103 chevaux et 94 livres-pied de couple.

Du style à revendre
Avant d'entrer plus en détails dans la performance, abordons un aspect un peu plus subjectif: le design.

Chacun a ses goûts, dit-on, mais une chose est sûre: la gamme de Buell offre des produits exponentiellement excitants depuis quelques années. Dans le cas qui nous intéresse, le modèle mis à l'essai arborait une superbe peinture «Midnight Black» de même que des emblèmes, jantes et pare-brise translucide de couleur rouge cerise. À faire tourner les têtes!

L'objectif des designers de la XB12R n'était pas que d'en mettre plein la vue. Comme le veut la politique de la compagnie, un grand nombre d'éléments de la moto ont une utilité à la fois esthétique et pratique. Soulignons le réservoir de carburant intégré au cadre, le réservoir d'huile incorporé dans le bras oscillant et le pot d'échappement placé entre les roues.

Un châssis agile
Toutes ces mesures et bien d'autres ont été prises pour maintenir le poids de la moto le plus au centre possible -- une technique d'ingénierie appelée «centralisation des masses». Résultat: une moto grand format qui n'en donne pas l'impression. En roulant dans les dédales de la jungle urbaine, la Firebolt s'est avérée très facile à manoeuvrer. Comme on dit, elle «vire sur un 10 cent».

La Firebolt s'avère facile à manoeuvrer grâce à des masses bien centralisées.