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Aprilia Mana 850 2009 : Essai

4 août 2009

par Pascal Bastien , moto123.com

Sur la Mana, un petit moteur électrique piloté par l’ordi de bord gère le diamètre de la poulie avant selon le mode d’opération sélectionné par le pilote. De plus, le pilote peut aussi choisir le mode « manuel » (Shift), qui passe les rapports à l’aide de boutons situés sur la poignée de gauche ou par un levier plus traditionnel au pied gauche. Particulièrement réussi, le mode manuel permet des changements rapides des 7 « rapports » tout en douceur et sans avoir à relâcher l’accélérateur, un apport plaisant sur une route sinueuse et tout à fait délirant au démarrage du feu vert, laissant dans la poussière dès les premiers mètres n'importe quelle voiture sport qui ose s’y frotter.

Le comportement presque sportif bénéficie de la boîte électronique qui s’occupe de rétrograder au bon moment, préservant ainsi l’adhérence.

Facilité de pilotage déconcertante
Comme on vient d’en parler, il suffit de tourner l’accélérateur et ça part comme par magie. Et comme sur un scooter, plusieurs dispositifs de sécurité veillent au grain: frein de stationnement, dispositif qui coupe le moteur lorsque la béquille latérale est déployée, et obligation de serrer la manette du frein avant pour démarrer le moteur.

Né avec un levier d’embrayage dans la main gauche, je prenais la Mana en main avec doutes et préjugés. À ma grande surprise, elle a réussi dès les premiers kilomètres à me faire oublier mes idées préconçues en m’offrant un plaisir de conduite réel appuyé par des performances vraiment surprenantes.

Tout se trouve facile et serein avec la belle Italienne, les accélérations et décélérations deviennent un jeu d’enfant. De plus, en mode « Shift », la Mana 850 pardonne une rétrogradation trop anticipée d’un rapport, ce qui monterait le moteur en surrégime et bloquerait la roue arrière avec une boîte moto normale, une manœuvre catastrophique en entrée de virage. L’électronique de la Mana s’occupe de rétrograder au bon moment, préservant ainsi l’adhérence et donc la sécurité du petit excité au guidon!

Pas puissante à faire peur, mais tout de même…
Même si les 76 chevaux annoncés semblent un peu justes par rapport à son style de guerrière, force est de constater qu’une fois à son guidon, la Mana offre un comportement aussi étonnant qu’efficace. En mode sport, les résultats surprennent alors que la belle italienne rivalise avec une moto traditionnelle beaucoup plus puissante, comme ma GSX-R 600 par exemple, jusqu’à 70 km/h, avec un 0 - 100 km/h bouclé en 4,2 secondes sans grand effort de la part du pilote.

Son système de freinage de qualité est composé de disques de 320 millimètres pincés par des étriers à 4 pistons à l'avant et d'un disque et étrier à deux pistons à l'arrière.
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