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Aprilia Mana 850 2009 : Essai

4 août 2009

par Pascal Bastien , moto123.com

L’Aprilia Mana 850 mélange bien les genres moto et scooter en tirant plein avantage des deux types de machines, en plus d’ajouter au mélange une électronique avancée, voire excessive. La Mana se démarque aussi de par une facilité de pilotage bienvenue, un look distinctif et même un peu trop recherché, et une exclusivité indéniable. L’incontournable boîte automatique pilotée par l’électronique de bord saute aux yeux en décollant, une partie essentielle de la vraie révolution que représente la Mana : les hybrides moto-scooter (pensez Honda DN-01) qui visent les nouveaux venus aux deux-roues, souvent issus de l’automobile, plus que les motards chevronnés à la recherche de simplicité et confort.

La Mana 850 plaira à plusieurs, et tant pis pour les traditionalistes.

Groupe propulseur « scooter intelligent »
Dans la course à l’armement chez les scooters, la Gilera GP800 mène le bal avec un bicylindre en V de 836cc. Et comme Gilera et Aprilia font partie du grand groupe Piaggio, pourquoi ne pas partager le meilleur dans la famille, ce que la Mana fait en utilisant le même moteur que la GP800, et qui délivre sur la Mana 76ch à 8 000 tr/m et 54 lb-pi de couple à 5 000 tr/m – pas de quoi décoiffer mais plus que le nécessaire pour une machine urbaine et pour tourisme léger, avec un peu de roulage sportif ajouté pour se faire plaisir.

Sur la Mana, le bicylindre fait appel à tout ce qu’il y a de plus contemporain au niveau de l’injection électronique, avec trois choix de programmation de la puissance selon les conditions et le goût du pilote : le mode pluie adoucit pour l’adhérence précaire, le mode tourisme qui offre plus de puissance pour un pilotage coulé, et le mode sport tout en attaque avec des régimes plus élevés.

La boîte de vitesses passe complètement à côté des embrayages, arbres et engrenages typiques d’une moto, faisant plutôt appel à deux poulies à rayon variable et d’une courroie, dite CVT (Continuously Variable Transmission) ou a rapport variable continu – comme on en voit depuis des décennies sur tous les petits véhicules : scooter, vélo moteur, motoneige et, de plus en plus, sur des voitures.

Une boîte CVT c’est du déjà vu, mais les progrès de l’électronique ont permis à Aprilia d’agrémenter cette CVT d’une gestion intelligente, plutôt que de dépendre du régime moteur et de l’inertie (les embrayages dits « centrifuges ») pour faire varier le diamètre des poulies, comme dans le bon vieux temps.

Sur la Mana, le bicylindre bien dissimulé fait appel à tout ce qu’il y a de plus contemporain.
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