Notre excursion routière de mi-journée nous a menés sur 200 km dans la superbe campagne montagneuse, sous l’énergique direction de Thomas Kuttruf, chef du programme RC8 pour KTM et tout un pilote, laissez-moi vous dire. J’ai pu essayer trois modèles : une 990 Adventure, une Super Duke et la SMT (Super Motard Touring) non offerte au Canada, une SM modifiée en confortable moto standard jouissant d’une selle plus large et d’une position de conduite droite typique de ce style de moto. Vous pourrez en lire les rapports d’essais dans les prochaines semaines.
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| Voici la poste de contrôle 17 où Doug Lampkin a connu des difficultés sous nos yeux. On peut le voir avec les sauveteurs, directement sous l'hélico entre les roches et l'herbe. On apercoit aussi deux pilotes sur leur machines, dont Cory Graffunder (5ième au final), qui attendent que le tracé soit dégagé pour continuer. |
Je tente toujours de rester près du chef de file au cours de ces randonnées pilotées afin de partager les connaissances de la route en restant proche du meneur, et me donner une bonne excuse pour pousser la moto ; ça a fonctionné à merveille avec Thomas, alors que nous nous précipitions d’une petite vallée à l’autre par d’étroits cols alpins, c’était presque trop intense! Puis retour à la mine pour le souper d’équipe et tôt au lit pour cette vieille branche!
Samedi le 13
C’était du hors route pour nous samedi, que de la rocaille en flanc de montagne, quelque chose de nouveau pour cet ancien pilote d’Enduro du temps glorieux de la Bultaco Matador SD. Un coup d’œil sur ma circonférence et on m’a attribué une Husaberg 570 (un autre rapport d’essai qui s’en vient!), une bête de couple jugée capable de me trimballer en haut des côtes et me sortir du pétrin si mon courage venait à manquer. On a grimpé et dévalé la montagne, des pentes – douces, dans mon cas – toujours sur le roc, un détour par ci par là dans les bois où les guides KTM, y compris Cyril, proféraient conseils et fournissaient démonstrations. Despres est un vrai diable, escaladant allègrement des pentes de 60 degrés, me demandant si j’ai réussi ma photo, puis redescendant et remontant aussi longtemps qu’il le fallait pour que nous réussissions « la prise ».
Un peu nases à notre retour, une sérieuse séance de relaxation était de mise samedi soir afin de bien suivre les pilotes sur le circuit.
Dimanche le 14
Le concept du Erzbergrodeo est simple : parcourir une fois un sentier fléché long de 45 km sur le mont Erzberg (la montagne de fer). Dix rangées de 50 pilotes prennent le départ, le temps officiel est limité à quatre heures, alors que les rapides peuvent boucler le trajet en moins de deux heures. Vingt postes de contrôle sont éparpillés aux endroits les plus difficiles afin de prévenir les raccourcis créatifs, la configuration finale de la piste étant établie tôt le matin de la course pour compliquer au max les manigances.
Lors de la course, la montagne se couvre d’environ 20 000 spectateurs sur moto, vélo, à pied et en voiture, se rendant d’un point favori à un autre afin d’observer les passages d’obstacles démentiels. Et en passant, le trajet de la course traverse et sillonne la route des spectateurs plusieurs fois, si bien que les pilotes zigzaguent entre ces derniers et traversent la route à toute allure afin de prendre leur élan pour gravir une pente. Complètement fou, dites-vous?
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| Voici une montée à environ 60 degrés sur 60m, avec un poste de contrôle sous l'arche en haut. Les premiers passaient souvent à leur premier essai, tout en précipitant la rocaille vers le bas. Les pilotes suivants devaient monter dans des conditions plus difficiles, interrompre leur ascention s'ils trouvaient un pilote en panne en montant, puis descendre et ré-essayer. |
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