Calabogie - Ça devient sérieux!
Lorsque l'équipe s'est pointée à Calabogie, en Ontario, pour la première ronde du championnat canadien, la relation inévitablement complexe entre Brett et Pascal semblait aller dans la bonne direction. Brett avait démontré un énorme potentiel et il était impatient d'apprendre. Pascal servait de moniteur avancé de pilotage, d'analyste technique et de point de contact principal entre Brett et le reste de l'équipe. Les deux travaillaient à se donner un langage technique commun, comment faire la différence entre « un peu », «trop» et «trop peu», par exemple.
 |
| Scott Cameron, Brett et Pascal Picotte sur la grille de départ à Clabogie pour la première course Superbike du championnat canadien 2009. |
En plus d'être directeur de l'équipe, Pascal apprécie énormément ce rôle de communicateur à valeur ajoutée. « Je recueille les commentaires de Brett et je les interprète en me basant sur mon expérience et mon style de pilotage. Ensuite, je parle à Mike (Fitzgerald, le spécialiste des suspensions Öhlins) et Paul (Fournier, stratège et motoriste), de même qu'aux spécialistes chez Pirelli, afin de décrire ce qui se passe exactement, décortiquer ensemble le comportement de la moto et finalement trouver des améliorations à apporter. »
Après les épreuves de Calabogie, Pascal a pu découvrir davantage son jeune protégé. «Nous avons terminé tout juste en deuxième place en classe 600, raconte-t-il. En Superbike, après avoir mené pendant la majorité de la course, Brett n'était pas du tout content de son résultat. C'est à ce moment que j'ai compris à quel point il est déterminé à gagner. Sa nature joviale et décontractée en dehors de la piste contraste vraiment avec sa soif de victoire et sa combativité en piste, tour après tour. Chaque membre de l'équipe en est bien conscient, ce qui les motive encore plus.»
ICAR - L'apprentissage continue
Lors du rendez-vous au Circuit ICAR, près de Montréal, pour la deuxième ronde du championnat, le défi pour tout le monde était d'apprendre un nouveau parcours et de régler les suspensions et les pneus sans avoir une connaissance intime des conditions de piste. Pascal avait toutefois un plan. «À la suite de l'analyse effectuée après Calabogie et d'une réunion de clubs à ICAR, nous avons préparé deux configurations différentes, explique le vétéran. Chaque fois que Brett est sorti pour un essai, une qualification ou une course, il a réalisé le temps le plus rapide, en 600 comme en Superbike.»
 |
| Pascal passe beaucoup de temps à observer et analyser le comportement en piste de Brett et de la concurrence, comme ici à ICAR. |
Imprimer