Tim Tremblay est-il le prochain Jean-Sébastien Roy ?

Avec les meilleurs

Ce soir, Tremblay en sera à sa quatrième présence au Stade olympique, lui qui a conduit sa première minimoto à 6 ans, avant de commencer à disputer des épreuves régionales à 12 ans. Depuis trois ans, on le voit sur le circuit provincial.

" Cette année, j'ai même disputé quelques manches du championnat national dans l'est et j'ai réussi à terminer troisième en Ontario en MX2 (125 cc). "

Comment les conseils du champion l'ont-ils aidé à progresser ?

" Surtout mentalement ; il m'a appris à être plus confiant, à pousser du début à la fin d'une course, à ne jamais regarder en arrière et surtout à ne pas me laisser intimider. Il m'a dit d'oublier les numéros que je voyais sur les motos ", avoue celui qui affiche le No 50 sur sa Yamaha.

L'an passé, il a disputé les deux finales de motocross : 16e en MX1 (250 cc) et 9e en MX2, son deuxième meilleur résultat. À sa première année, il avait fini 8e.

" Une chose est certaine, je suis moins stressé cette année et je vise un top 5 en MX2 et une place parmi les 15 premiers en MX1 ", d'ajouter celui qui s'est permis de vaincre le " maître ", lors d'une récente course regionale, après l'avoir fait chuter.

" C'était accidentel. Je l'ai touché dans la roue arrière. Il ne m'en voulait pas, même s'il a fait semblant d'être choqué. Reste que j'étais heureux de ce résultat, car je venais de battre mon idole de jeunesse ", a eu le temps de nous dire le sympathique jeune homme entre l'une des quatre séances d'essais disputées hier après-midi.

Bonne nouvelle, il était parmi les plus rapides dans les deux classes sur une piste que tout le monde a qualifié de très technique, ce qui avantagera les spécialistes de Supercross.