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MotoGP et F1, deux mondes à part

12 mai 2006

par Flagworld


C'est de cette surface de contact que vient l'adhérence si chère aux pilotes. La puissance développée par les 240 chevaux d'une MotoGP doit passer sur la piste à travers un morceau de gomme de 5cm de long sur 10cm de large. En comparaison, elle dispose d'une bande de 16.5cm de long sur 27 cm de large pour le pneu arrière d'une Formule Un.

Les angles pris par les motards en virage, parfois plus de 55 degrés sur piste sèche, apportent une difficulté supplémentaire : ce n'est pas toujours la même partie du pneu qui travaille. La charge à laquelle il est soumise est néanmoins bien moins importante que celles rencontrées en F1. « C'est parce qu'il n'y a pas d'influence aérodynamique. La plus grosse charge qu'un pneu doit supporter est équivalente au poids du pilote et de la moto combinés, environ 80 et 145 kg respectivement », explique Goubert.

Les monoplaces mettent leurs pneumatiques à plus rude épreuve, leur faisant parfois supporter des charges de plus d'une tonne. Cette valeur peut, qui plus est, varier de plus ou moins dix pour cent suivant le châssis. Le challenge est d'autant plus difficile que la réglementation édictée par la FIA est bien plus stricte que ne l'est le règlement FIM qui ne spécifie que la largeur maximale des jantes. Conséquence, là où Michelin amène jusqu'à cinq 'arrière' et trois 'avant' différents en MotoGP, le manufacturier ne peut proposer que deux types de pneumatiques aux pilotes F1.

La concurrence sévère dans les deux championnats oblige Michelin à ne jamais relâcher ses efforts. « Nous développons plusieurs constructions par saison. Même si vous avez l'avantage, vous ne pouvez pas baisser la garde... Faites-le et vous vous retrouverez derrière pour quelques mois. Peu importe combien de victoires vous obtenez durant la saison, chaque week-end est un nouveau challenge. Il faut sans cesse progresser », confie Nicolas Goubert.

Si différentes soient elles, F1 et MotoGP ont un même maître mot : la sécurité.

« Bien sûr, nous courons après la performance mais la chose la plus importante pour les pilotes, auto et moto, est d'avoir des pneus qui offrent la vitesse en toute sécurité. En MotoGP, il est impossible de prévoir les conséquences d'une chute. Nous ne pouvons nous permettre le moindre risque », termine Goubert.

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