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MotoGP et F1, deux mondes à part

12 mai 2006

par Flagworld


Du point de vue pneumatique

source:moto.racing-live.com- Sandrine BOUCHARD © CAPSIS International

Les pneus ont pris, ces dernières années, une importance toute particulière en sport mécanique.

Farouche concurrence entre manufacturiers aidant, ils sont essentiels à la compétitivité des MotoGP ou Formule Un qu'ils équipent.

Engagé sur les deux fronts, qu'il a dominés en 2005, Michelin ne le sait que trop bien. Mais, à l'heure de produire des pneus adaptés aux exigences des deux disciplines, des problèmes différents se posent.

Excepté la gomme, leur matière première, les pneumatiques de F1 et de MotoGP ont bien peu en commun. Tailles et formes sont, évidemment, différents mais ne constituent que la face cachée de l'iceberg.

« L'une des principales différences entre la MotoGP et la F1 est que les motos ne disposent jamais que d'un étroit ruban de gomme en contact avec la piste. Leurs pneus sont assez souvent asymétriques, comme les circuits. Ainsi, sur un circuit comportant nettement plus de virages à gauche qu'à droite, la partie gauche de la bande de roulement sera différente de celle de droite. En F1, une partie plus importante de la bande de roulement est en contact avec la piste. Le fait que les pneus moto soient souvent asymétriques ajoute un degré supplémentaire de difficulté parce que les composés utilisés sur l'angle de la bande de roulement sont différents de ceux du centre », explique Nicolas Goubert, responsable de la compétition moto chez Michelin.

Son homologue en F1, Patrick Cohen, poursuit : « En Formule Un, la surface de contact peut varier énormément en fonction du type de virage et des niveaux d'appui. Elle peut même approcher de zéro quand le pneu avant touche à peine la piste à l'intérieur d'un virage. »
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