Leurs itinéraires croisés en 2006source: motogp.racing-live.com - Sandrine BOUCHARD © CAPSIS International
Le rideau est tombé sur une saison 2006 décidément riche en émotions et rebondissements.
Le championnat du monde MotoGP a été plus disputé que jamais et le suspense au rendez- vous. On en avait presque perdu l'habitude, mais quel bonheur !
La domination de Valentino Rossi, rarement menacée ces dernières années, a été sérieusement mise à mal par la concurrence et les revers de fortune qui ont affecté le phénomène italien. Il a, en effet, accumulé en une saison plus de pépins qu'au cours des six campagnes précédentes.
Un problème pneumatique en Chine, une casse moteur en France, un abandon aux Etats-Unis, les pépins n'ont pas manqué - des zéros qui ont pesé lourd dans la balance. Sans compter qu'il s'est fait sortir à Jerez par Toni Elias et n'a pu sauver que deux points.
Le même Elias a peut-être même été décisif en s'imposant à Estoril, avec deux millièmes d'avance sur Rossi, le privant des cinq points qui auraient pu faire la différence finale.
Rossi, qui plus est, ne disposait pas de la meilleure machine du plateau. Son talent seul, aussi grand soit-il, n'a pas été suffisant pour compenser les faiblesses de sa YZR- M1, malgré cinq victoires et cinq autres podiums. Soit trois succès de plus que Nicky Hayden, l'héritier du trône de Valentino.
Et le pilote Repsol Honda n'usurpe pas son titre de champion du monde. D'aucuns objecteront qu'il n'a pas eu le panache d'un champion - il n'a remporté que deux courses - et n'a jamais battu Rossi en duel à la loyale. C'est un fait.
Mais l'Américain a eu le mérite de répondre toujours présent. Il est monté à dix reprises sur le podium - autant que Rossi - et a inscrit des points chaque week-end, à l'exception d'Estoril.
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