LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version


Gibernau rend les armes

5 décembre 2006

par Flagworld


Pourquoi ?

Au Grand Prix du Qatar en 2004, Gibernau, alors chez Honda Gresini, pose réclamation contre Valentino Rossi, qu'il soupçonne d'avoir nettoyé son emplacement sur la grille afin de s'assurer un meilleur départ.

La requête du clan ibérique est retenue et l'Italien se voit rétrogradé à la 24e place dimanche. Malgré une remontée hallucinante lui permettant de pointer à la 4e place à la fin du deuxième tour, Sete Gibernau s'impose, relançant du coup le suspense pour le championnat.

Trop pressé, Rossi chutait lui au 6e tour. Furieux, le bambin de Tavullia déclarait dans la foulée que Gibernau «ne gagnerait plus jamais rien.»

La guerre avec Rossi

Le septuple champion du monde avait vu juste. Depuis ce week-end d'octobre 2004, le palmarès de Gibernau est resté gelé et la victoire du Qatar a sonné comme le début du déclin. Rossi a d'ailleurs personnellement participé à la chute de son rival en jouant des gros bras lors de l'ouverture de la saison 2005 à Jerez.

Dans le dernier tour, alors que les deux hommes offrent un récital pour la victoire, le pilote Yamaha pousse Gibernau alors en tête dans un contact limite à quelques centaines de mètres de l'arrivée. Rossi s'imposera sous les «Fuera !» (Dehors !) du public exigeant la disqualification du pilote Yamaha.

Furieux sur la ligne d'arrivée, Gibernau la jouera pourtant profil bas, probablement soucieux de ne pas déclencher une nouvelle tempête médiatique dont il est pratiquement sûr de sortir perdant. «Je ne veux pas que cette grande course soit réduite au dernier virage. Je suis un passionné de ce sport et il ne faut pas chercher de polémique.»

A raison, car devant les flashs, Gibernau n'a effectivement jamais pu rivaliser avec l'Italien.

Au final, Sete Gibernau aura été la parfaite antithèse du Dottore. Le n°15 est issu d'un milieu bourgeois, Rossi d'un milieu populaire. Sete est réservé, alors que le Transalpin est un grand showman.

Et a 33 ans, le poids des années se fait de plus en plus ressentir sur un organisme maltraité et cassé par les blessures à répétition. Rossi, en pleine santé, traînera encore son visage d'éternel adolescent sur les circuits.

Il sera épaulé par une ribambelle de jeunes pilotes qui ont participé à raccourcir encore un peu plus la liste des derniers dinosaures du plateau. Ceux là même qui auront connu l'ère de la 500cc.

<< 1 - 2