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Zero MX 2010 : essai

24 août 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

La MX utilise deux disques de frein ultra minces et donc légers, pincés par des étriers à 4 pistons, avec le frein arrière commandé par levier à la main gauche, comme sur un scooter et auquel les novices s’adapteront facilement.

Les freins ultra légers ne surviveraient pas longtemps en course, mais font l'affaire pour le roulage rapide récréatifs, en plus de contribuer à la légereté de l'ensemble. (Photo: Philippe Champoux/Auto123.com)

Ergonomie MX ramenée à la hauteurdes humains
La selle allongée se prolonge vers l’avant presque jusqu’au guidon et, perchée à 871 mm (environ 100 mm plus bas que la moyenne), se veut donc plus accessible qu’une selle MX conventionnelle, et tout à fait adaptée au pilotage agressif en piste ou sentier. L’étroitesse de la machine et l’espace additionnel offert par l’absence de réservoir d’essence ajoutent à la convivialité de la machine, laissant le pilote se positionner à sa guise.

Le tableau de bord pour le moins inhabituel comporte une jauge de charge restante dans les batteries, des témoins de mise en marche et de mode ainsi qu’un coupe contact à clé. De plus, la MX comporte un coupe contact à bouton-poussoir près du guidon de gauche, un élément de sécurité essentiel pour débutants, car avec le contact allumé, la machine décolle en tournant la manette. Pas de bruit de ralenti pour vous alerter que le moteur est « actif » - faut donc faire gaffe.

Plaisir en harmonie
Au guidon, le pilote éprouve des sensations inconnues dues surtout à l’absence de bruit d’échappement et de boîte de vitesse. On n’entend que le vent, le moteur et la chaîne.

Le couple de l’engin impressionne en mode pleine puissance, alors que les performances se comparent à une MX 150cc quatre-temps plutôt qu’à une 250cc comme le prétend le manufacturier. En mode économique, la moto se pilote plus facilement et permet de se promener plus longtemps, un compromis parfaitement adapté aux besoins des novices, mais sans intérêt pour les intermédiaires et experts.

Au guidon de la Zero MX on s’amuse en silence ; on peut donc se promener près des chalets, dans un petit boisé en ville ou même dans sa propre cour arrière sans déranger qui que ce soit – ce qui constitue le plus bel atout de cette Zero MX.

La présence de couple du moteur électrique à tous les régimes permet de faire patiner la roue arrière en virage serré. De plus, l'absende de boîte impôse un énorme braquet à l'arrière. (Photo: Philippe Champoux/Auto123.com)
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