Yamaha TMAX 2009 : essai

Prise en main facile
Le cadre passe-pieds permet de l'enfourcher facilement. J'adore la prise du guidon et la position de conduite. En conduite urbaine et sur les routes secondaires, on peut maintenir une position assise semi accroupie et, sur l'autoroute, une position jambes allongées et pieds sur le cadre avant. Le dosseret se règle selon la longueur de nos jambes.

Sur l'autoroute, ce maxi se montre très stable et atteint des vitesses élevées.

Toutefois, la hauteur de la selle, 800 millimètres, me force à tenir le scooter sur la pointe des pieds avec des espadrilles. Avec des bottes, ça va mieux. L'instrumentation complète se révèle un peu trop complexe au chapitre du maniement des compteurs kilométriques : il faut les régler à l'arrêt par prudence. J'ai apprécié qu'il y ait deux indicateurs de clignotants.

Comportement routier
En circulation urbaine, il faut se rappeler le poids de ce scooter : à l'arrêt, il vaut mieux garder le guidon bien centré et les pieds à plat. Garer le TMAX à reculons demande un bon effort. Les départs font montre d'une certaine hésitation jusqu'à 60 km/h, puis on ressent ensuite la puissance du moteur.

Sur l'autoroute, ce maxi se montre très stable et atteint des vitesses élevées. Sa vitesse maximale avoisine les 170 km/h. Mon seul commentaire négatif vient du pare-brise : le flux d'air frappe à la hauteur du front et crée ainsi une pression constante. Il faut s'accroupir légèrement pour éviter cette situation. Pour les amateurs de tourisme, on pourra se procurer un pare-brise plus élevé.

Sur une longue randonnée, j'ai trouvé la selle un peu trop ferme. Comme les amortisseurs avant comporte un réglage sportif, on le ressent sur nos belles routes bosselées.

Sur les routes secondaires, en virage, le TMAX se conduit presque comme une moto. Il s'incline facilement, garde sa trajectoire et offre une stabilité surprenante.

On ne sent pas ses performances, mais elles s'affichent nettement : 0 à 100km/h en 8 secondes et des dépassements de 80 à 120 km/h en 6,1 secondes.

L'instrumentation se révèle un peu trop complexe au chapitre du maniement des compteurs kilométriques.