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Vespa GTV 300 2010 : essai

27 août 2010

par Marc Cantin , moto123.com

À l’italienne : style (youppi!) et ergonomie (hum…)
Le scooter offrait suffisamment d’espace pour accueillir mon mètre quatre-vingt et mes 110 kilos tout en gardant de la place pour un passager (mince !), même si la course de la suspension arrière dans un tel cas chute à un malheureux niveau, rappelant les Harley-Davidson.

La selle en cuit et le porte bagage chromé ajoutent au style exclusif de cette machine haut de gamme. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)

La selle du pilote n’offre pas assez de rembourrage pour isoler mon postérieur de la base vraiment très dure de la selle, ce qui a du bon et du mauvais, la charge étant mieux distribuée sur l’intégralité de mon arrière-train, alors que les pointes de mes hanches reposent sur une surface bien dure. J’ai apprécié le mignon petit pare-brise et le tableau de bord inspiré des années 60 qui comprend un indicateur de vitesse et de niveau d’essence analogues, les témoins habituels pour l’ABS, les clignotants, le démarreur et les feux de route, et, par bonheur, une horloge numérique.

L’espace de rangement bien rallongé sous la selle n’accueille par un casque standard, et avec la trappe à essence sous la selle, on peut trop facilement renverser de l’essence dans le compartiment. Un sandwich au gaz, quelqu’un?

Comme une flèche!
Une belle route plane se dessine à l’avant? Là, tu parles ! Comme pour toutes les boîtes CVT mécaniques, il faut donner du gaz un instant avant qu’on ait besoin de puissance si on veut décoller devant les autos. Ce faisant, la petite monture s’élance d’un bond, laissant les automobilistes ébahis derrière elle… qui croyaient avoir affaire à une p’tite brette impressionnable de 50 cm3. Les freins efficaces, comme l’ABS discret, sont la cerise sur ce sundae bien léché.

En se tricotant un chemin sur les autoroutes autour de Montréal, où la 300 atteint rapidement les 100 km/h, on sent vraiment le vent, et on s’amuse presque autant qu’en ville. Et vous pouvez frapper les 125 km/h avec un peu de patience. Le scooter commence à dériver un peu à cette vitesse, alors que la roue avant se déleste un peu sous la pression du vent sur le tablier et le corps du pilote. Les vents latéraux et la turbulence s’en donnent à cœur joie, quelque chose qui se maîtrise facilement avec un peu d’expérience pertinente.

La soute allongée sous la selle permet d'y enfouir un petit casque. Notez le bouchon du réservoir d'essence, trop près de la petite soute en cas de déversement. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)
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