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T-Rex 2005

21 septembre 2005

par Mathieu Germain , moto123.com

Conduite à l'état pur... et encore

Tout d'abord, mettons les choses au clair. Le T-Rex n'est ni italien, ni américain, ni européen. C'est un produit québécois qui a été conçu, développé et assemblé à Plessisville, Québec. C'est d'ailleurs le fait que plusieurs personnes lui aient demandé si ce bolide était italien, qui a
(Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com)
amené M. Guy Bourassa, Président de T-Rex Vehicles inc., à convier quelques membres de la presse montréalaise afin qu'ils puissent découvrir et faire connaître cette merveille.

C'est en 1994 que le premier T-Rex sort de la chaîne de montage de Campagna Moto Sport Inc. à Plessisville. De 1994 à 2000, ce véhicule "sexy, performant et fiable" pour paraphraser M. Michel Baril, Chef du conseil, n'est disponible qu'au Québec. Ce n'est qu'en 2000 qu'il est offert au reste du Canada. La première livrée américaine devra attendre 2001 après que la production ait atteint le stade industriel.

En juin 2004, Campagna Moto Sport Inc. est aux prises avec des difficultés financières importantes et octroie à T-Rex Vehicles Inc. une licence exclusive mondiale de fabrication et de vente du T-Rex. Un plan d'action relativement agressif est instauré. Dès lors, on s'assure qu'une réduction
(Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com)
des coûts de production de 20% est atteignable sans grand changement. La livraison, le service après-vente et l'approvisionnement en pièces, faiblesses de la compagnie Campagna, devront être améliorés.

Soucieux de la sécurité des occupants, la compagnie a fait passer plusieurs tests au T-Rex, dont: impact frontal à 50 km/h, résistance des ceintures de sécurité et des points d'encrage des sièges et bien d'autres. Ces tests ont été réussis haut la main, soit dit en passant. La réussite de ces tests permettra à la compagnie d'obtenir la certification VTR, une nouvelle classe de véhicule instaurée par le gouvernement canadien. Pour l'instant, aucun véhicule ne fait partie de cette classe, le T-Rex compte bien être le premier. Avec ce document en main, les dirigeants comptent convaincre les différentes autorités provinciales canadiennes, que la conduite de ce véhicule ne s'apparente en rien à celle d'une motocyclette. S'ils réussissent à les convaincre, il se pourrait que l'on puisse piloter un T-Rex sans avoir de permis de conduire de classe 6A, soit toute motocyclette. La phrase "la planète est notre terrain de jeu" de M. Baril, prendrait donc tout son sens.

Outre l'augmentation du nombre de concessions aux États-unis, les visées de T-Rex Vehicles Inc. incluent l'obtention d'une licence SVA (Single Vehicle Approval) de Grande-Bretagne en novembre prochain. Cette dernière permet de rouler partout dans la Communauté Économique Européenne
(Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com)
(CEE). D'autres parts, une entente de distribution en Russie devrait être conclue d'ici la fin 2005. L'établissement de 15 concessions en Europe devrait débuter tôt en 2006. Les pays visés sont: la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Espagne, la France et le Portugal. L'Europe de l'est est aussi sous évaluation.

Au Canada, la distribution du T-Rex a été confiée à John Scotti, un détaillant de voitures exotiques bien établi dans la région de Montréal. L'ouverture de 6 concessions en sol canadien a déjà été confirmée. Ces concessions seront situées à Vancouver, Toronto, Ottawa, Montréal, Québec ainsi qu'à Halifax.
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