Un essai vaut... un mot
Le T-Rex ne ressemble en rien à tout ce que vous pouvez voir passer par la fenêtre de votre salon. Son look tout aussi provocateur que sexy ne peut que nous rappeler qu'il s'agit d'un véhicule unique. Son museau pointu, ses roues découvertes et ses phares rappelant les yeux d'un
 |
| (Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com) |
lézard, ne laisse personne indifférent. On s'en rend compte très rapidement alors que chaque personne que l'on croise semble s'interroger sur la nature du véhicule. On pointe du doigt, on passe un commentaire ou, à tout le moins, on sourit lorsqu'on croise son chemin.
Le seul mot qui me vient à l'esprit en débarquant de ce bolide est WOW. Même si je n'ai pas eu la chance d'en prendre le volant, j'ai pu apprécier l'accélération foudroyante dont il est capable. J'ai eu l'opportunité de faire une petite balade en compagnie du pilote maison dans les rues de Montréal. Évidemment, il était impensable de pousser la machine à ses limites. J'ai tout de même été capable de me faire une idée des performances de cet engin.
Un moteur 4 cylindres Kawasaki de 1 200 centimètres cubes et une boîte de vitesses séquentielle à 6 rapports permettent des départs aisés et sans à-coup. Par contre, dès que l'accélérateur est sollicité de façon
 |
| (Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com) |
importante, la tête est projetée vers l'arrière et le bolide s'élance comme une flèche. Le freinage semble tout aussi efficace et vous fait apprécier les ceintures de sécurité.
L'aérodynamisme permet de ne pas trop être incommodé par le vent bien que le véhicule soit dépourvu de pare-brise. Il est à noter que bien des gens aux États-unis ont préféré fixer un écran protecteur sur la partie avant de la cage de sécurité. Le casque n'étant pas obligatoire dans certains États, plusieurs propriétaires ont préféré le pare-brise au port de lunettes ajustées.
Le centre de gravité étant très près du sol, on a littéralement l'impression que le véhicule fait corps avec la route. Pour preuve, l'accélération latérale de 1.9 g annoncé par le constructeur. Que ce soit pour changer de voie ou pour éviter une portière qui s'ouvre (trop souvent les automobilistes ne semblent pas au courant que vous êtes dans leur entourage immédiat), le T-Rex semble répondre au moindre commande du pilote. J'ai d'ailleurs trouvé amusant de pouvoir contempler le travail des roues qui sont pratiquement à portée de bras.
Bien que le T-Rex soit dénué de portières et de pare-brise, on s'y sent en sécurité. Il est difficile d'y pénétrer, mais une fois bien en place, on ne bouge pas d'un poil. Le siège du passager est plus confortable que ce qu'il
 |
| (Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com) |
en a l'air bien qu'on y soit un peu à l'étroit. Assurez-vous de bien vous entendre avec la personne qui sera à vos côtés parce qu'il est très probable que vous vous frottiez les coudes de temps à autre.
Le T-Rex a tout pour plaire. À 50 000$CAN, il offre une gueule à faire craquer les purs et durs, des performances à couper le souffle dignes de véhicules affichant des prix de loin supérieurs et une expérience inégalée. Tout est axé sur le plaisir de conduire à l'état pur, il n'est même pas équipé d'une radio. Mais avec une telle sonorité, à quoi bon avoir une radio... Pour reprendre une phrase de mon film fétiche: "Un jour elle sera mienne, oh oui, un jour elle sera mienne."
Imprimer