Plaisante à piloter
À ma grande surprise, cette petite Italienne m’a offert un plaisir insoupçonné. Plus on la roule, plus on apprend à bien apprécier la souplesse du moteur, la rigidité du cadre, l’honnêteté des suspensions, l’efficacité des freins et les excellents pneus d’origine.
Ces atouts, combinés à sa personnalité non menaçante, poussent un peu à la folie et, surtout, à pousser plus fort en virage, justement là où la V7 démontre une agilité amusante. Elle se laisse guider sans effort grâce à une géométrie qui facilite les prises d’angle, et à une généreuse garde au sol. La moto se laisse tomber facilement en entrée de virage, sa vivacité nécessitant même un certain apprentissage pour arriver à une précision de pilotage proche des motos plus modernes. Par contre, cette habilité à bien s’accrocher en virage rassure et rappelle aux plus vieux les sportives du bon vieux temps.
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| (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com) |
En pleine accélération, le twin de Mandello vous propulse en souplesse de 1500 à 5000 tr/m, avec une montée en puissance tout en douceur. Son agilité sait plaire en ville, où elle se moque des bouchons en se faufilant entre les voitures oups… je m’excuse, Monsieur l’Agent ; c’est vrai, on n’est pas à Rome.
La petite sportive italienne reprend l’aspect rétro des belles d’autrefois, en combinant le palpitant des Nevada et Breva vendues en Europe avec la mécanique V7 aux allures et sensations grand classique de Guzzi - modernisée selon les normes of course!
La V7 Café Classic; une monture nostalgique qui conserve son charme au fil des ans.
Les +
Moteur charismatique
Style charmant
Finition intéressante
Partie cycle honnête
Les -
Suspension arrière manque de débattement
Boîte de vitesse lente et vieux jeu
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