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KTM 990 Adventure 2009 : essai à long terme 2

25 mai 2009

par Marc Cantin , moto123.com

Une bicyclette de montagne - voilà ma première impression lorsque j’ai pris en main cette grande machine. Je délaisse ma BMW R1200GS 2006 de tous les jours pour goûter à cette autrichienne, pourtant voisine de l’Allemagne – quel contraste.

La 990 Adventure s’avère une moto des plus agréable ; simple, performante, facile à vivre.

Parlons d’abord de simplicité, une qualité que j’apprécie. Pas d’aide au freinage (ABS ou assistance), ni d’anti-patinage, d’ordinateur de bord, de jauge de pression d’air des pneus, de réglage électrique de suspension par bouton sur le guidon, ni d’autres cossins plus tape-à-l’œil qu’utiles.

Des qualités, on en trouve ben’manque, comme le disait ma mère en langue Charlevoisienne : des freins plus qu’adéquats mais avouons-le, limités sur pavé par les pneus multi disciplinaires, un carénage au style bien typé KTM très efficace à 120 km/h et plus, une position de conduite redressée parfaite pour moi, et le guidon juste de la bonne largeur.

Le pilotage de la 990 se rapproche de l’instinct plus que d’un exercice physique conscient. On n’a pas l’impression de conduire une « grosse » 990cc, mais plutôt une 650 mono. Je n’ai roulé que sur le bitume, où les pneus Pirelli se révèlent excellents, dans la mesure où la semelle du pneu avant, aérée du style pneu à neige, se déforme en attaque de virage et cause un léger sous-virage, toujours prévisible mais aussi limitatif au niveau de la performance aux limites. Rien de terrible, mais plutôt un prix à payer pour la belle adhérence sur la glisse dont on m’a tant parlé.

Après avoir aimé la partie cycle de la 990, le moteur s’est tout de même révélé pour moi être le plus bel atout de cette moto. Ça marche, avec 105 ch nerveux et performants pourvu que l’on tourne à plus de 3 000 tr/m. Le poids joue certainement un rôle important ici, mais la 990 demeure hyper agréable à piloter sur la route. À plus bas régime en ville, on sent le moteur moins heureux, car son taux de compression relativement élevé entraîne des variations importantes à la vitesse rationnelle du vilebrequin, ce qui se traduit par des à-coups, dit « bucking » en chinois. On doit alors utiliser le premier rapport, heureusement assez long pour ce type d’utilisation urbaine. À la clé, ce moteur performant et donc relativement pointu se trouve beaucoup plus à l’aise en attaque qu’en ville.

Le moteur s’est tout de même révélé pour moi être le plus bel atout de cette moto.
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