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Husqvarna SM 510R 2010 : essai

8 octobre 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Fort de ses titres Supermoto en Europe, Husqvarna nous propose maintenant la SM 510R de notre côté de l’Atlantique, une bête pour le bitume dérivée des excellentes motocross TC et endurocross TE de la marque.

Selon Husqvarna, la SM 510R de série homologuée pour la route arrive prête à courir et déguisée en belle de ville. L’habillement routier comprend un ensemble de plastique à la finition impeccable, des clignotants, un phare à double intensité, des rétroviseurs, un avertisseur sonore, une clé de contact et des pneus route rainurés.

Bonjour M. L'Agent. La moto est haute et très, très puissante, et la roue avant lève toute seule. Ça me fait assez peur ! (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Vif et puissant
Son moteur racé, une évolution directe du motocross, s’avère puissant à souhait et vif comme l’éclair, annonçant ses couleurs par sa sonorité rauque, et calmée pour favoriser le couple et optimiser les performances sur les surfaces Supermotard mixtes.

Alimenté depuis 2008 par un système d’injection électronique programmable, la dernière évolution du monocylindre de 501 cc à double arbre à cames, 4 soupapes et refroidi par liquide donne l’impression d’une plus grosse cylindrée de par sa réactivité en tout temps, sa présence impressionnante à mi-régime et sa puissance explosive à haut régime - du vrai bonbon.

La boîte de vitesse dispose de rapports judicieusement espacés pour les courses de Supermotard, où se mêlent des sections de terre, de sauts, de virages serrés sur asphalte et de portions plus roulantes. Les quatre premiers rapports rapprochés permettent de toujours trouver le bon pour les sections techniques, alors que les 5e et 6e rapports plus longs que sur les TC de motocross autorisent une vitesse de pointe plus élevée pour les secteurs roulants en piste comme sur la route.

Cadre de championne
La SM 510R bénéficie d’un cadre en acier chrome moly tubulaire, à la fois solide et léger avec sa colonne de direction renforcée, ses tés de fourche en aluminium forgé, et ses jantes de 17 pouces à rayons. À cette belle base s’ajoutent des suspensions Marzocchi à l’avant et Sachs à l’arrière, toutes deux réglables en compression, détente et précharge, des freins signés Brembo ainsi qu’une ligne d’échappement en titane. Aucun doute - La SM est une véritable machine de piste de bout en bout.

Ergonomie qui encourage l’attaque
Selle étroite et haut perchée, réservoir profilé, guidon en fuseau (« Tapered ») bien placé pour rouler assis ou debout ; aucun doute, la SM 510R ne vise pas les virées Montréal/Québec. Vous pourrez tout de même aller au travail ou au dépanneur, et certainement vous amuser sur de belles routes tortueuses, grâce à un confort rudimentaire mais tout de même acceptable pour ce type de machine. L’instrumentation minimaliste nous renseigne sur l’essentiel à l’aide de lampes témoin et d’un compte-tour numérique, du rare sur une supermoto.

La beauté et l'efficacité dans la simplicité. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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