Le premier modèle de la nouvelle génération des VT1300, la svelte
Honda VT1300CXA Fury 2010, a lancé la compagnie dans une toute nouvelle arène grâce à son style «chopper» pur, ainsi que son excellent combo châssis-moteur issu de la conviviale gamme VT1300.
En toute logique, Honda a enchaîné pour la suite de 2010 avec les VT1300CSA Sabre, et les jumelles
VT1300CRA Stateline et
VT1300CT Interstate qui dispose d’un pare-brise, des sacoches et des plateformes pour les pieds.
Les différences en termes de position de pilotage et de comportement routier justifiaient la présence des quatre modèles à l’événement médiatique printanier 2010 de Honda Canada, qui s’est déroulé tôt en mars à Savannah, Georgie.
Puisqu’une image vaut mille mots, je vous invite à vous référer à nos illustrations des différentes VT1300. Afin d’aider à la comparaison, nous commencerons par analyser le «triangle ergonomique» de chaque modèle.
Triangle ergonomique
 |
| Le triangle sur cette Fury est formé par les trois points de contact entre le pilote et la moto : poignées, selle, et étriers ou marchepieds. Les roues sont aussi mises en évidence pour montrer les variations d’empattement entre les modèles. (Photo: Honda) |
Ce triangle définit la place où poser le postérieur, les pieds et les mains, les trois variables qui déterminent la position du pilote et son niveau de «confort.» Par exemple, plus les pieds sont avancés, plus on met de poids sur le bas du dos et plus il devient difficile de se lever un peu de la selle afin de tamponner une bosse à l’aide de ses jambes plutôt que d’encaisser avec le dos. Au niveau du guidon, le fait d’être assis plus droit et d’atteindre facilement le guidon assure en général plus de confort que si l’on doit nettement s’incliner vers l’avant ou tirer les bras vers le haut si le guidon est trop rapproché ou haut placé.
Les mordus de «choppers», des durs, tolèrent un positionnement extrême avancé des pieds et des mains, mais rarement pendant plus de deux heures consécutives, étant donné qu’il est impossible de relaxer ou même de changer un peu de position afin de «changer le mal de place.»
Petit changement = gros effet sur le pilote
De légères modifications à la géométrie, ne serait-ce que d’un ou deux centimètres, peuvent faire une grande différence, presque comme passer d’une camisole de force à un somptueux manteau de fourrure – j’ai bien dit presque…
 |
| La Fury évoque bien le look chopper, avec un devant bien haut et simple, un phare et indicateur de vitesse discrets. L'absence de fils, tubes et durite lui confère une allure moderne et bien pensée. Enfin, le pilote bien enveloppé fait penser à quelqu'un à la recherche de sa jeunesse.(Photo: Rob O'Brien) |
Imprimer