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Honda CBF600SA 2011 : essai

10 mai 2011

par Pascal Bastien , moto123.com

Honda présente la CBF600SA, s’adressant aux nouveaux adeptes comme à ceux voulant une monture où les aspects pratiques et la simplicité d’utilisation ont fait l’objet de toutes les attentions de la part de son concepteur. Elle nous revient plus en forme que jamais et équipée du fameux système «Combined-ABS» de Honda, améliorant la sécurité et la facilité de pilotage.

Côté style, la CBF600SA ne fait pas dans l’exubérance, non pas qu’elle soit laide, au contraire : ses lignes modernes, son demi-carénage à double phare, ses clignotants intégrés et sa partie arrière qui pointe vers le ciel plaisent aux sportifs d’entre nous. Toutefois, elle ne déclenche pas l’enthousiasme et encore moins la curiosité des passants. Il s’agit d’une jolie mais très conservatrice monture standard.

Ses lignes modernes, son demi-carénage à double phare, ses clignotants intégrés et sa partie arrière qui pointe vers le ciel plaisent aux sportifs d’entre nous. (Photo: Kevin Wing)

Polyvalente et conviviale
Adaptée aux besoins des pilotes novices comme les chevronnés, la CBF600SA utilise un moteur à 4 cylindres refroidi par liquide, équipé de deux arbres à cames en tête et quatre soupapes par cylindre. Les dernières évolutions du bloc (arbre-cames et cartographie d’injection) ont permis d’améliorer le couple à bas et moyen régime.

On pourrait déplorer un manque de punch à plus haut régime, mais ne perdons pas de vue que ses prestations sont en adéquation avec la philosophie CBF. Elles vont dans le sens d’une grande polyvalence d’utilisation et d’une facilité déconcertante de prise en main.

Plus souple qu’agressif, le moteur à quatre cylindres s’exprime d’une voix rauque par son échappement catalysé, alors qu’il nous donne l’impression d’être en présence d’une plus grosse cylindrée. Grâce à ses 77,5 chevaux à 10 500 tr/min, il accélère de manière progressive, comme si une main invisible vous poussait dans le dos.

Au démarrage, l’embrayage s’avère doux et progressif alors que les rapports passent sans effort et sans bruit : aucun doute, on est bel et bien sur une Honda. Grâce à son couple à bas régime, évoluer en ville devient un jeu d’enfant, et il suffit d’un filet de gaz pour se sortir de l’embarras.

Sur l’autoroute, pas la peine de chercher un second souffle rageur dans les hauts régimes, le moteur pousse de manière civilisée jusqu’à la zone rouge. Il s’acquitte néanmoins fort bien de sa tâche en propulsant les 222 kg (avec les pleins faits) de la bête sans vociférer, une caractéristique essentielle pour les longues randonnées.

Grâce à ses 77,5 chevaux à 10 500 tr/min, il accélère de manière progressive. (Photo: Kevin Wing)
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