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BMW K1300S 2010 : essai

6 avril 2010

par Dustin A. Woods , moto123.com

L’assistant de changement de rapport en option (350 $) ne fait que faciliter, voire encourager les excès, la boîte enchaînant les rapports du premier jusqu’au sixième sans avoir à relâcher l’accélérateur ou même débrayer en montant les rapports. J’avais des appréhensions au début (un changement de rapport sans embrayage mal exécuté me fait grincer des dents autant qu’une visite chez le dentiste), mais le système de BMW s’est tout de suite montré doux et compétent. Je l’ai trouvé particulièrement utile (et divertissant) en accélérant pour prendre l’autoroute.

La suspension avant démontre assez de robustesse pour bien absorber les bosses ainsi que le pilotage plus énergique. (Photo: BMW)

Avec l’arrivée de sombres nuages et le temps orageux, j’ai pu apprécier les nombreux attributs de confort de cette moto de tourisme à l’accent nettement sportif. Même avec une puissance et des performances qui me paraissaient sans limite, la K1300S n’a jamais bronché ou manqué un pas. En fait, elle pourrait facilement brûler les pistes de course pendant toute une journée ou transporter confortablement deux personnes pendant tout un week-end — ça vous donne une idée de sa polyvalence.

Au fil des kilomètres sur pavé mouillé, le système ABS a fait l’étalage de ses habiletés remarquables. D’autre part, je n’ai pas vraiment trouvé en moi assez de courage pour pousser les limites de l’antipatinage sur chaussée sèche, mais j’ai pu en apprécier les bénéfices sur des routes trempées par la pluie – involontairement, ce qui démontre à quel point un tel système ajoute à la sécurité de la machine.

La K1300S offre un généreux équipement de série, incluant ledit système ABS et des poignées chauffantes à deux niveaux d’intensité. Ces dernières m’ont réconforté alors que je concluais ma promenade au soleil couchant, mes mains étant encore mouillées par la pluie mais tout de même bien au chaud.

Au terme de mon essai de la Suzuki Hayabusa 2009 il y a plusieurs mois, je suis allé directement au salon de massage pour me faire enlever les nœuds de tension dans les épaules et le nerf coincé dans mon cou. Son pilotage m’avait certainement plu, mais son niveau de confort ne convenait pas à un pilote de 186cm comme moi, surtout sur de longues distances. La BMW K1300S renverse cet état des choses, car après avoir fini mon aventure, je ne pensais qu’à me remettre en selle et à repartir vers de nouveaux horizons.

Bien dans son élément sur routes tortueuse, avec des virages abordés en seconde ou en troisième. (Photo: BMW)
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