Du haut de mes 1,85m, je me demandais comment cette mini GS allait me recevoir, mais la selle de série s’est avérée à la hauteur. Même que nombre de mes amis au gabarit moins efflanqué ne touchaient pas le sol une fois bien en selle - cette soi-disant mini GS ne serait pas si minuscule que ça, finalement.
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| On est d'accord : le pot fait un peu volumineux. On peut cependant corriger cela à l'aide de pots spécialisés disponibles des équipementiers. Photo: BMW |
Même si BMW présente la 650 comme modèle d’entrée de gamme de la famille GS, elle ne projette pas du tout le bon marché ou l’inadéquat pour autant. L’affichage numérique du tableau de bord, le bouchon de réservoir sous clé à l’arrière, les commandes et l’élégant bicylindre respirent tous la qualité, tant du côté de l’aménagement que du fini. Les boutons de commande des clignotants traditionnels de BMW suscitent toujours des commentaires, en plus grande partie négatifs. Pour ma part, je crois que le clignotement devrait s’annuler automatiquement, à l’image de Harley-Davidson, afin d’éliminer le troisième bouton qui sert à interrompre le signal. Je trouve ce troisième bouton absolument superflu, et l’espace qu’il accapare servirait mieux à autre chose. En passant, BMW a baissé les bras, car les K1300 2010 regroupent toutes les commandes des clignotants en un seul bouton traditionnel.
J’ai souvent actionné le klaxon au lieu des clignotants au début, c’est vrai, mais c’est le réservoir de liquide de freinage qui m’a semblé l’apanage le plus inusité. Périlleusement perché sur le guidon au-dessus du pare-brise, le contenant en plastique relativement volumineux s’agitait frénétiquement à l’approche des 100km/h, pas de quoi me mettre en confiance ! Le tout semblait avoir été oublié puis ajouté après-coup, comme le klaxon Scooby-Doo que mon père avait attaché avec des moyens de fortune au guidon de mon premier vélo.
Assez maugréé ; j’ai vraiment apprécié les qualités de cette machine tout au long de l’essai. Car en plus de ses qualités dynamiques, j’ai fort apprécié les poignées chauffantes, qui peuvent paraître insignifiantes ou inutiles à ceux qui roulent toujours à la chaleur, mais essentielles lors de nos automnes nordiques. En plus d’allonger ma saison sur deux roues, elles contribuent à ma sécurité en préservant confort, mobilité et dextérité manuelle, et de toujours pouvoir utiliser les commandes et leviers rapidement et avec précision.
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| Oui, elle est confortable la belle, autant au niveau de la position de pilotage que de la douceur de roulement sur surfaces inégales. Photo: BMW |
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