LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version

Arlen Ness Victory Vision 2010 : essai

4 mai 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Une partie cycle solide comme un pont
Un ponton et un bras oscillant en aluminium coulé créent un cadre super rigide pour la Vision, une machine dont le poids à pleine charge peut monter jusqu’à 640kg.

Le poste de pilotage, digne d'un 747, dominé par les deux beaux compteurs analogues, et disposant de plus de 20 boutons pour commander les systèmes de son, radio et I-Pod, la suspension, et les diverses fonctions standard. Heureusement, on finit par apprendre après seulement quelques heures à bord. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Des freins Brembo, une suspension à débattement allongé à l’avant (130mm) comme à l’arrière (120mm) et la précharge réglable à l’arrière contribuent à la stabilité et au confort de la Vision.

Le cadre innovant intègre une boîte d’admission d’air de 11 litres qui prend la place habituellement attribuée au réservoir. Et comme l’espace sous la selle rabaissée au maximum servait à l’amortisseur arrière et sa tringlerie, les concepteurs ont dû monter deux réservoirs d’essence plus petits à l’avant, de chaque côté de l’axe de fourche, donc plus hauts et plus vers l’avant qu’à l’habituel. Cet emplacement des réservoirs va à l’encontre de la centralisation des masses, et après avoir fait le plein (22,7 litres), on sent bien que la direction devient plus lourde, les corrections d’angle plus lentes, que la machine devient aussi plus sensible aux bosses en virage et plus lourde à manœuvrer lentement et à l’arrêt.

Espace et confort
L’espace pour les deux occupants surprend de par sa générosité insoupçonnée au premier regard. Bien assis sur l’ample selle, le tableau de bord vous saute aux yeux, avec deux cadrans analogiques (vitesse et régime moteur) entourant un écran qui vous informe sur l’état de santé de la mécanique et sur les données propres au tourisme (temps, distance, vitesse, niveau d’essence, autonomie restante, température, et contrôles audio).

Les coffres latéraux profilés et gigantesques vus de l’extérieur, s’avèrent plutôt petits et difficiles à charger et décharger de par les ouvertures trop petites. L’absence d’un coffre arrière limite le volume total d’espace bagage, assez pour imposer une remorque pour le tourisme sérieux. Heureusement pour ces mordus, la Vision Tour, elle, dispose d’un coffre central arrière volumineux mais aussi bien stylé, si pratique et essentiel pour les grandes randonnées.

Son poids à sec de 387 kg (395 avec ABS) ne rassure pas les pilotes moins solides, surtout lors des manœuvres à très basse vitesse. Prévoyant le coup, les concepteurs ont caché des béquilles latérales sous le carénage, pour limiter la chute occasionnelle à 45 degrés, plutôt que de la laisser tomber au sol complètement, et aussi faciliter la remise en équilibre.

Photo: Philippe Champoux/Moto123.com
<< 1 - 2 - 3 >>