La selle inclinée vers l’avant ne m’a pas séduit - on s’habitue à son étroitesse après quelques jours d’endurcissement, alors que l’angle me pressait contre le réservoir, une position potentiellement gênante comme vous pouvez vous l’imaginer. Étrangement, le photographe, plus svelte, n’a pas ressenti une telle contrainte, alors que nous devions cependant tous deux composer avec une position de conduite un peu trop près du guidon.
En ville, la WR éclipse tout prétendant lors d’un GP Feu Rouge, malgré ma masse, pourvu que je pousse bien au-delà de 6 000 r/min en accélération. On atteint aussi facilement les 130 km/h sur l’autoroute en poussant le moteur de cette façon, justement ce pourquoi il a été construit. Cette bête en veut, grâce à une injection électronique bien programmée qui assure une livraison continue de couple, sans point mort ni hésitation jusqu’à 9 000 r/min. En fait, on peut presque percevoir les traits de famille partagés avec les autres moteurs de Yamaha qui ont du souffle, les 600 et 1 000 cm3 me venant à l’esprit.
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| Allez l’essayer, et vous partagerez peut-être mon étonnement! |
De nos jours, on peut toujours trouver une excellente machine sur le marché qui fait exactement ce que l’on veut, et dans presque tous les cas à un rapport qualité-prix que l’on peut se permettre et dont on peut se contenter. Et où placerais-je la WR250X dans ce tableau? Premièrement, il s’agit d’un nouveau style de machine, dotée d’un moteur contemporain, d’un système d’injection électronique, d’un cadre en alliage et de freins, de suspensions et d’instruments de qualité. Cette WR est plus chère que ses concurrentes, mais la différence s’explique largement par le niveau de raffinement et de performance supérieur de la Yamaha, issu du constructeur qui a mené la charge avec des moteurs de petite cylindrée efficaces qui ont conquis le domaine hors route au cours des cinq dernières années.
Allez l’essayer, et vous partagerez peut-être mon étonnement!
Photos : Marc Cantin
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