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Yamaha WR250X 2009 : premières impressions

30 juin 2009

par Marc Cantin , moto123.com

La Yamaha WR250X, une Supermotard légère, m’a ébloui en ville et en campagne dans la région parisienne. Je m’attendais à l’agilité et aux performances d’une petite sportive capable de se tricoter facilement un chemin en ville, ce qui fut le cas. Je ne m’attendais cependant pas à ce que le « petit » moteur de 250 cm3 me catapulte à plus de 100 km/h, ronronne doucement à 130 sur l’autoroute, puis atteigne les 140 km/h où mon profil aérodynamique d’armoire à glace arrive en équilibre avec la puissance disponible. C’en était assez pour que je me demande si on a vraiment besoin de plus de 250 cm3 dans un moteur contemporain pour obtenir des performances emballantes sur une moto légère.

Cette WR est animée par un moteur monocylindrique à injection moderne, refroidi par liquide et fonctionnant à régime élevé.

Le style Supermotard, embourgeoisé pour usage quotidien civilisé depuis ses débuts en course, a rapidement produit des motos efficaces, aptes autant aux allègres balades en ville ou en campagne, mais aussi capables de vous amener vers l’aventure si on y ajoute les sacoches latérales. Et tout ça sur une monture chaussée de pneus routiers performants et munie de freins et de suspensions correspondant à son poids très léger. Après des années sur machines carénées à gros cubage, je suis finalement arrivé à comprendre que le poids est l’ennemi de nous tous, et que je dois me tourner vers les machines légères pour les sensations fortes… et mon prochain achat. Comme disent les chinois; « Light is right! »

Cette WR est animée par un moteur monocylindrique à injection moderne, refroidi par liquide et fonctionnant à régime élevé, qui met à profit toutes les technologies empruntées de la F1, de la MotoGP et du Mondial Superbike. Son efficacité frise les 110 ch par litre, un chiffre comparable à celui des moteurs de voitures de haute performance, et des plus surprenant dû au fait que le moteur produit un couple généreux qui s’étend sur toute la plage de régime utile, donc de 3 000 jusqu’à la limite de 9 000 tr/m, en plus de respecter toutes les normes actuelles sur les émissions. Évidemment, la boîte de vitesses profite pleinement du peu de masse du moteur et de l’embrayage, assurant des changements de rapport fluides sans qu’on ait à toucher au levier d’embrayage si le cœur nous en dit et que l’on maîtrise le mouvement.

La suspension en réglage d’usine était naturellement molle et absorbante, presque de calibre « Cottonelle » vu le débattement supplémentaire caractéristique d’une supermoto. J’ai joué avec la précharge et la détente afin qu’elles correspondent à ma masse considérable, additionnée à celle de mon passager photographe, pour arriver sans trop de difficulté à un roulage à pleine charge tout en douceur, avec un amortissement adéquat. Même résultat en solo sur les nids-de-poule urbains et sur les routes campagnardes, après seulement quelques minutes de fignolage.

L’unique frein à disque avant était à la hauteur de la tâche en toutes situations sauf les attaques les plus poussées sur les surfaces pavées lisses, alors que les véritables kamikazes souhaiteraient de toute façon un équipement plus poussé.

L’unique frein à disque avant était à la hauteur de la tâche en toutes situations.
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