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Victory Hammer S 2011 : essai

19 août 2011

par Pascal Bastien , moto123.com

Gros bicylindre en V, gigantesque pneu arrière, courroie d’entrainement, fourche inversée et partie arrière low rider… Voilà les ingrédients nécessaires pour mettre au monde une cruiser de performance (power cruiser) comme il se doit. La Hammer S fait partie de cette race de machines, une cruiser pure et dure capable de performances enivrantes et qui s’adresse à une clientèle aguerrie.

Sportive?
Dans un monde où l’on utilise trop souvent le mot performance à des fins marketing, il devient difficile de s’y retrouver. Plusieurs cruisers de grosse cylindrée, dont les performances du moteur impressionnent, sont aussitôt cataloguées comme des montures de performance. Il faut savoir que la performance d’une monture ne se calcule pas uniquement avec les accélérations en ligne droite. Outre les performances moteur, une cruiser de performance doit fournir une tenue de route digne de ce nom, un bon contrôle du tangage, une bonne maniabilité et surtout procurer des distances d’arrêt courtes et sûres.

La Hammer S est une cruiser pure et dure capable de performances enivrantes et qui s’adresse à une clientèle aguerrie. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Même si le poids d’une cruiser est parfois excessif, il faut avouer que certaines affichent des performances générales surprenantes. C’est le cas des Road Star Warrior, M109R, V-Rod et, bien sûr, la Victory Hammer S, une monture fournissant de réelles performances en accélération tout en procurant une stabilité, un freinage et un contrôle supérieurs à la moyenne de la catégorie.

De réelles performances
Le moteur de 106 pouces cube propulse la machine de manière très convaincante et reprend sans râler dès 1 500 tr/min. Il accélère fermement jusqu’à 5 000 tr/min, près du rupteur électronique, et donne le meilleur de lui-même entre 2 000 et 4 000 tr/min, avec efficacité et un grondement rauque. Comme pour ses sœurs, la Hammer S utilise un frein arrière de bonne dimension, puissant et facile à doser. En revanche, à l’avant, on trouve deux disques de 300 millimètres pincés par des étriers à 4 pistons. Un ensemble très performant qui demande une certaine finesse pour ne pas se faire surprendre : deux doigts suffisent pour stopper la machine sur une distance inférieure à la moyenne du segment.

Le moteur de 106 pouces cube propulse la machine de manière très convaincante et reprend sans râler dès 1 500 tr/min. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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