Suzuki GSX R-1000 2007 : essai (vidéo)

R comme dans Racing

Depuis sa naissance en 2002, la Suzuki GSX-R 1000 en a fait voir de toutes les couleurs. Suzuki a spécialement conçu sa GSX-R 1000 comme bolide de superbike et est toujours en quête de la convoitée première position face à ses rivales japonaises. Suzuki perpétue son élan d'évolution en concoctant une machine de route qui frôle l'incroyable. La finesse des 185 chevaux et la précision de pilotage m'ont épaté dès les premiers kilomètres à la sortie de l'usine.

Une monture de route avec l'âme d'une machine de course.

Quand j'ai enfourché l'engin, j'ai eu l'impression d'être assis sur une 600. On m'avait même confirmé, en me remettant les clés, que le plein d'essence avait été fait... En démontant un peu la moto, je me suis aperçu que Suzuki a concentré le centre de gravité très bas. À commencer par la selle, calée dans la moto et plus basse de 20 millimètres par comparaison avec 2006. Cela permettra aux personnes de plus petit gabarit de l'enfourcher sans trop de difficulté. De plus, le carburant est concentré dans la partie verticale du réservoir qui descend plus bas que le niveau du siège.

Visuellement, on croirait que le réservoir va jusqu'aux tables de direction ; ce n'est qu'une illusion. En réalité, c'est la boîte à air, nettement plus légère que l'essence, qui occupe cet espace. De plus, le réservoir de trop-plein du radiateur est placé sous le réservoir de carburant. Même l'énorme catalyseur (en raison des normes de bruit et de pollution) a été placé à quelques centimètres de l'asphalte. Tout pour abaisser le centre de masse et ainsi donner cette incroyable précision de pilotage en plus de faciliter les enchaînements droite gauche.

Quoi de neuf docteur ?
Parmi les améliorations, on note un nouveau système d'injection à double papillon avec l'ouverture synchronisé électroniquement, de nouveaux injecteurs, des conduits d'admission et d'échappement élargis, des arbres à cames creux (pour diminuer l'inertie de masse en rotation) au profil plus agressif, des soupapes en titane, des pistons en alliage d'aluminium. Les pots d'échappement de la 1000 sont redevenus doubles d'origine en perdant, selon moi, quelques points d'esthétique en raison de leur manque de finition et de l'exposition à l'eau ; je crains pour la rouille. En plus, ils sont tellement larges, qu'ils sont très accrochants... BRÛLURES À L'APPUI (au pluriel en plus !).

Les nouveaux pots d'échappement ne sont pas du plus bel effet.