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Kawasaki Vulcan 900 Classic 2010 : essai

3 novembre 2009

par Pascal Bastien , moto123.com

Le passager bénéficie pour sa part de la même position relevée, sur une assise confortable et légèrement plus haute que celle du pilote, pour mieux contempler le paysage qui défile sans avoir à trop replier les jambes. La petite planche de bord, sur le réservoir, comprend l’essentiel : indicateurs de vitesse et totalisateur, montre, jauge de carburant, et des lampes témoins pour la pression de l’huile et la température de l’eau.

Conviviale pour les nouveaux venus
Grâce à sa masse réduite et son centre de gravité rabaissé proche du sol, la Vulcan 900 offre une facilité de prise en main immédiate, ce que tous les manufacturiers recherchent afin d’attirer de nouveaux adeptes parmi les personnes de plus petite taille. À son bord, les pieds bien au sol, tous les gabarits se sentiront à l’aise.

Le bicylindre s’exprime à travers une sonorité veloutée typique des moulins japonais. Sur les trois premiers rapports, les accélérations surprennent, et ce, même à très bas régime, alors que l’injection électronique minimise les à-coups caractéristiques des plus vieux moteurs à carburateurs. La transmission finale par courroie passe la puissance à la roue arrière en souplesse et sans le jeu caractéristique des chaînes d’antan.

Le bicylindre s’exprime à travers une sonorité veloutée typique des moulins japonais.

En roulage solo, urbain comme sur la route, les 50ch (à 5 700 tr/min) suffisent à la tâche pour suivre facilement la circulation, et avec une petite réserve en cas de besoin. La boîte de vitesse fonctionne sans accroc, ainsi que l’étagement bien pensé permet de facilement retrouver le bon rapport en toutes circonstances. Autre bon point, le levier de frein avant réglable, et le sélecteur de vitesse à double branche qui permet de passer les rapports avec la pointe du pied ou le talon.

Le freinage s’avère facile et acceptable pour usage normal, même sans l’appui du frein moteur plutôt faible sur cette moto de petite cylindrée. Une savante combinaison de freinage avant et arrière permet de stopper la machine en confiance, pourvu que l’allure et la charge totale (pilote et passager) restent dans le raisonnable.

Simple et peu encombrante

Évoluer en ville ne pose aucun problème, si on fait abstraction du grand guidon encombrant dans la circulation dense. Sur les petites routes de compagne, la légèreté et la maniabilité de la machine incitent à rouler mollo ou presser l’allure. Attention aux trous cependant, alors que les limites de la suspension arrière causent des talonnages intempestifs – le prix à payer pour jouir d’un look super abaissé et si populaire.

En revanche, la fourche bien calibrée absorbe presque tout en douceur, sans pour autant plonger ou talonner au freinage. À la fin, on s’adapte aux caractéristiques des suspensions typiques « cruiser » de la machine, en roulant sans hargne, en prenant les virages en douceur, et en profitant du paysage.

Si vous aimez rouler calmement, en toute liberté, au guidon d’une machine à la fois simple et stylisée, et ne cherchez pas à vous encombrer d’une machine trop imposante ni d’une hypothèque pour rouler à deux roues, la Vulcan 900 est tout indiquée. Une machine fort réussie qui offre beaucoup pour peu.




Photos : Philippe Champoux
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