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Kawasaki Vulcan 1700 Nomad 2010: essai

20 septembre 2010

par Marc Cantin , moto123.com

Sur la route
Lors de mon briefing, le représentant de Kawasaki m’a recommandé de laisser la Nomad se réchauffer pendant environ une minute avant de décoller. Cette pratique marche à la perfection, au vu des performances impeccables du moteur et de la boîte, en plus des vibrations bien faibles et du couple généreux disponible à tout instant. En fait, l’inertie rotationnelle du moteur et de l’embrayage m’a semblé retenir un peu le moteur à régime élevé que je n’util;ise que rarement. Par contre, ce dernier n’a jamais calé, même en première vitesse à un régime minimal – un scénario que je vis chaque fois que je roule et démontre les choix judicieux des concepteurs de la Nomad.

Un beau tableau de bord complet et facile à consulter, même de nuit. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Les cinq premiers rapports de la boîte facilitent le pilotage à tel point que j’ai oublié de grimper en sixième à quelques reprises. Il faut dire que dans cet ultime rapport, le bicylindre de la Nomad subit une importante baisse de régime bien sûr, mais aussi de fougue.

L’absence de turbulences et de bruits éoliens figure parmi mes plus grandes priorités et croyez-moi quand je vous dis que cette Kawa n’a d’égale que la BMW R1200RT 2010. Les déflecteurs sur la fourche et le pare-brise large sur toute la hauteur constituent bien sûr des alliés de taille. J’ajouterais de la protection au niveau des jambes et peut-être des mains (temps froid oblige) alors que j’ai trouvé la protection aérodynamique de la Nomad des plus impressionnantes.

La suspension assure un véritable amortissement et une garde au sol raisonnable, surtout à l’arrière, du plutôt rare dans l’univers des cruisers. Les amortisseurs arrière n’ont pratiquement jamais talonné et le confort de l’ensemble n’a pas du tout endolori mon dos, même sur nos routes détériorées. J’en suis bien heureux!

Le régulateur de vitesse (de série) favorise également le confort en réduisant la fatigue du pilote lors des longues sorties. Les freins, quant à eux, se sont révélés plus qu’adéquats. Cela dit, je reste vendu aux systèmes antiblocage – un incontournable!

Les gros rétroviseurs fournissent une vue complète de l’action derrière nous. Toutefois, leur léger tremblement à haute vitesse rend les gyrophares un peu plus difficiles à détecter. On reste sous la marge permise et tout va bien!

Voici le bouton sélecteur du mode des informations montrées sur la planche de bord, sous le démarreur, et le bouton du régulateur de vitesse en bas - cinq boutons pour votre pouce droit. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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