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Kawasaki KVF 650i Brute Force 2011 : essai

15 février 2011

par Pascal Bastien , moto123.com

Une solution singulière
Le bicylindre du KVF profite d’une boîte CVT à rapport long et court qui délivre un réel frein moteur EBC (Engine Brake Control) grâce à la compression de la mécanique, ce qui facilite la descente de pentes abruptes. Toutefois, le frein moteur important généré à la relâche de l’accélérateur complique la manœuvre en entrée de virage où le KVF 650i a tendance à transférer le poids trop rapidement sur le train avant, ce qui déstabilise la machine et réduit la précision de conduite. Pour contrer ce phénomène, il faut relâcher l’accélérateur graduellement tout en appliquant proportionnellement les freins; ainsi conduit le KVF obéit et assure plus de précision en courbe.

Au moyen d’un bouton près de la poignée de droite on peut passer de 2 à 4 roues motrices et une fois en mode 4x4, on peut également contrôler le différentiel avant à prise variable grâce à une manette placée au dessus de la manette du frein. Quand le levier manuel n’est pas engagé, le système fonctionne comme un différentiel à glissement limité normal, offrant une direction légère et maniable. À mesure que le levier est mis en mouvement par le pilote, le différentiel se bloque de plus en plus, allant jusqu’à se verrouiller entièrement pour une meilleure motricité. Contrairement au système à assistance électrique des concurrents, nul besoin de prévoir la manœuvre et de s’arrêter avant de s’aventurer, le système de Kawasaki s’enclenche même en roulant.

Au moyen d’un bouton près de la poignée de droite on peut passer de 2 à 4 roues motrices. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Un V2 qui catapulte
En sentier, la bête surprend par sa douceur de fonctionnement, l’accélérateur facile à doser et l’excellente boîte CVT ne sont pas étrangers au phénomène. Le KVF se place au millimètre entre les arbres et le moindre coup d'accélérateur permet de faire glisser l’arrière en sortie de virage. Quel délice!

En pleine accélération, le bicylindre en V propulse vers les cimes du plaisir, le moteur pousse fort peu importe le régime. Les amortisseurs revus et la suspension à double delta à l’avant comme à l’arrière apportent une meilleure assise, le KVF glisse et avale les bosses plus sainement que l’ancien modèle à jambes MacPherson à l’avant et essieu rigide à l’arrière. Par contre, les amortisseurs trop fermes en compression entraînent une certaine raideur et un effet catapulte sur les sauts. En revanche, le roulis est parfaitement contrôlé, le train avant ne pique plus en virage et offre une conduite plus sûre.

En sentier, la bête surprend par sa douceur de fonctionnement, l’accélérateur facile à doser et l’excellente boîte CVT ne sont pas étrangers au phénomène. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
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