KTM 990 Adventure 2009 : essai à long terme 3

Dès que j'ai pu, je me suis engagé sur les chemins de gravier... même sur les chemins relativement droits des Cantons de l'Est, où la Grosse Adventure sait faire étalage de ses talents. Comme une ballerine faisant des pointes, elle n'est que légèreté et contrôle. À quelques reprises, j'ai eu une pensée pour le président de la SAAQ, M. Harbour, une pensée Harbourienne qui me venait lorsque je regardais le cinémomètre.

Comme une ballerine faisant des pointes, elle n'est que légèreté et contrôle, et apte pour les terrains plus accidentés.

Les plus grosses bosses, comme les planches à laver, disparaissent sous ses roues, le plus vite le mieux. Par contre, un « défaut » commun à toutes les grosses motos d'aventure me sauta aux yeux : le long premier rapport qui impose une vitesse minimum utilisable de plus de 20 km/h. Arrivé dans 200m de gravier fraîchement étendu et pas encore nivelé, j'ai dû pousser à 35 km/h, debout sur les pédales et mon poids vers l'arrière, en accélérant un peu pour délester la roue avant - pas question d'y rouler plus tranquillement.

Un col bleu qui me regardait faire s'est écrié avec son accent anglais : "Tu conduis bien en maudit!"... C'est pas moi mais la moto... que je me suis dit.


KTM 990 Adventure 2009 : essai à long terme 2

KTM 990 Adventure 2009 : essai à long terme 1


Photos : Philippe Champoux, Matthieu Lambert