LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version

Buell 1125R 2008 : essai

23 septembre 2008

par Pascal Bastien , moto123.com

Pour ce qui est du cadre, rien de bien nouveau à signaler, et c'est tant mieux. Les cadres de Buell sont réputés pour leur rigidité, leur précision et, surtout, leur conception singulière. Rappelons-nous quelques solutions inédites que comporte cette partie cycle : cadre entièrement en aluminium qui inclut le réservoir de carburant, angle de fourche hyper radical de 21 degrés, immense disque de frein périmétrique fixé au rebord de la jante avant, silencieux logé sous le moteur pour abaisser le centre de gravité et transmission finale par courroie, douce, propre et sans entretien.

Les suspensions, entièrement réglables, se révèlent confortables à la position la plus souple.

Une géométrie qui en dit long
Même si cette nouvelle Buell est plus longue que ses soeurs, elle est pourvue d'un empattement plus court que bien d'autres modèles concurrents. Son empattement de seulement 1384 millimètres et son angle de fourche particulièrement fermé lui confèrent un comportement assez radical. Cette partie cycle, qui devient légèrement instable à haute vitesse en raison d'une direction trop légère, est tout de même à la hauteur du bicylindre Rotax. Une fois l'apprentissage effectué, la bête devient redoutable sur une route très sinueuse tout en restant toujours accessible. Ses 170 kilos lui donnent des ailes et font sourire le pilote chaque fois qu'il tord l'accélérateur. Elle est très agile dans les courbes serrées et en ressort comme projetée d'une catapulte. Ses réactions sont parfaitement contrôlables sur revêtement lisse, et son système de freinage est précis et endurant. La bestialité de son moteur contribue parfois à la nervosité du train avant, il faut donc faire attention à la géométrie ultra radicale qui ne pardonne pas toutes les erreurs.

Confortable ?
Pure sportive dans l'âme, la Buell 1125 R sait également se faire agréable au quotidien. La position de conduite n'est pas trop radicale, la selle est bien dessinée, et les suspensions, entièrement réglables, se révèlent confortables à la position la plus souple. Même si les ingénieurs ont installé une nouvelle plaque protectrice, la chaleur dégagée par le moteur à l'arrêt est inconfortable pour les cuisses, surtout la droite.

En matière d'ergonomie, la 1125 R est quasi parfaite; le pilote fait corps avec l'engin, ce qui procure un plaisir de conduite instantané. Compte-tours analogique et affichage numérique se marient dans un tableau de bord très complet qui indique même les consommations moyenne et instantanée de carburant ainsi que la température extérieure. La finition est très bonne, et la qualité des matériaux, à la hauteur des autres produits de la firme américaine.

Buell dispose enfin d'une arme redoutable, capable de se mesurer aux meilleures de la catégorie.
<< 1 - 2 - 3 >>