L’heure est aux nouveautés et aux évolutions techniques chez Aprilia. Une des preuves les plus tangibles reste la RSV4 Factory APRC, une catapulte propulsée par un moteur V4, appuyée d’une électronique hyper sophistiquée et déjà championne du monde. Donc, lorsque la firme italienne annonce un nouveau modèle, il est normal de voir la presse tout entière s’exciter.
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| Ses lignes tranchent avec le style parfois trop terne des motos sportives standard. (Photo: Aprilia) |
Ce fut le cas avec l’annonce de la nouvelle
Dorsoduro 1200, une Dorso gonflée aux amphétamines, une grosse supermotard ou devrais-je dire une maximotard. Ses lignes tranchent avec le style parfois trop terne des motos sportives standard. Les plastiques, le design affûté et le garde-boue avant perché haut donne le ton; visuellement, elle impressionne beaucoup, cette nouvelle Aprilia.
Ergonomie prête pour l’attaque
La Dorsoduro 1200 propose une position de pilotage bien droite et perchée, avec les bras écartés et les mains protégées par deux gros déflecteurs de plastique solides à la façon enduro. Le réservoir de 15 litres (12 litres sur la Dorsoduro 750) d’une forme ergonomique permet de se rapprocher du tableau de bord; avec les épaules larges, le guidon bien en main et le moteur en marche, on se sent prêt à l’attaque! Où sont les concurrents? Ah, j’oubliais, ce ne sont que des essais organisés dans le cadre du Supermoto X Fest à Mécaglisse. Désolé, mais on prend vraiment un plein d’adrénaline lorsqu’on enfourche cette Dorsoduro.
Un moteur percutant
Comme sur le 4-cylindres en V de la marque, la sonorité rauque et le tremblement bien présent, mais sans pour autant trop incommoder les occupants deviennent un pur plaisir. Cette mécanique répond aussi à toutes les attentes faites sur un bicylindre de cette cylindrée, en ce qui a trait à la performance. Souple, rempli de couple et vif, mais sans trop de violence, il crache ses 130 chevaux de manière civilisée. Comme le V2 de 750 cc, le gros 1200 obéit aux ordres de la dernière évolution du système «Drive-by-Wire» d’Aprilia, permettant un dosage précis peu importe les conditions et le moment.
Le bicylindre reprend facilement à partir de 2 000 tr/min et pousse franchement au-delà de 6 000 tr/min. Le frein moteur important demande une certaine habitude, même s’il faut reconnaître que la seconde génération du système de gestion électronique d’Aprilia fait du bon boulot à atténuer ces effets néfastes en décélération. La boîte de vitesses à 6 rapports autorise des changements rapides et conviviaux, alors que le levier se règle en écartement.
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| Souple, rempli de couple et vif, mais sans trop de violence, le bicylindre crache ses 130 chevaux de manière civilisée. (Photo: France Ouellet) |
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