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Un homme et son jouet : Guy Giroux et ses aventures en BMW G450X

25 septembre 2009

par Guy Giroux

Eh bien, c’est FINI : la première année du Championnat canadien d’enduro (CEC) est terminée!

Et elle a certainement dépassé les attentes de tout le monde. Les courses étaient superbes, les pistes étaient superbes, et les gens… superbes!

Notre Guy sur le podium du Championnat Canadien d'enduro, et convaincu que les motos sont fabriquées pour les plus allongés que lui. 

On peut dire que ce fut une année intéressante pour moi aussi : j’ai piloté une nouvelle moto, j’ai participé à un nouveau genre d’épreuve, et j’ai foulé des terrains variés et (très) différents de ce que je connais. La formule du CEC était aussi nouvelle pour moi : trois tours d’un circuit de 50 km où on pousse fort, mais de façon raisonnable, avec une épreuve d’enduro, une épreuve de Cross et une épreuve d’extrême enduro où on roule en débile sur des obstacles artificiels : eau, billots, gros conduits d’égout, roches et blocs de ciment, etc. Tous des terrains très différents où on roule à fond entre 5 et 10 minutes pour chaque épreuve.

On parle donc au total d’un régime quotidien de 150 km de liaison rapide, avec neuf (trois par tour) épreuves d’une durée de cinq à dix minutes de course à fond. Répétez le tout dimanche, et vous obtenez une fin de semaine très éprouvante, merci. La bonne nouvelle, c’est qu’on a enfin un vrai championnat enduro canadien! Si vous m’aviez demandé au début de l’année quel pilote surveiller, ou en quelle position je finirais, je vous aurais probablement répondu que je monterais sur le podium du championnat.

Eh bien, ce fut plus difficile que je pensais. Plusieurs gars ont vraiment mis leurs culottes, et le terrain dans l’Ouest ma donné du fil à retordre. Et en regardant les résultats de course aujourd’hui, je peux affirmer sans équivoque que j’étais pourri dans la portion enduro, les 150 km par jour sur terrain naturel difficile, et où j’aurais dû exceller! Lors de chaque événement, l’épreuve d’enduro était mon point faible et le Cross (comme une piste de motocross, mais sans les gros sauts) mon point fort, tandis que l’extrême enduro (avec rochers, gros tuyaux, obstacles d’eau, etc.) était correct. J’ai souvent entendu dire que j’étais le pilote le plus agressif de la gang. J’ai fait de mon mieux – et payé pour mes quelques erreurs.

Pour ce qui est de mon résultat final, je suis vraiment satisfait : après avoir commencé en 11e place au classement général le premier jour en Alberta, j’ai terminé en 4e position au bout de huit jours de course.

"J'ai vu plus de roches en huit journées de championnat que de toute ma vie !"
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