Et arriver deuxième en E2 (moins de 450cc) pour l’année, c’est super, car je crois que j’ai atteint les objectifs de BMW et les miens, avec quatre podiums de file dans l’Est qui m’ont vraiment aidé à bien me classer – du moins, beaucoup mieux que les manches de l’Ouest.
Parlons maintenant du dernier événement, tenu à Parry Sound. J’y suis arrivé sans problème, du moins presque, car après quatre heures de route, ma maudite jambe faisait trop mal pour que je puisse continuer à conduire, alors Flexi a pris le volant pour nous rendre à destination… le Wall-Mart Inn! Le lendemain matin, je suis parti à la recherche d’Advil plus puissant, puis je suis allé inspecter la piste à pied. Le tracé de Cross était vraiment semblable à la course du Championnat mondial d’enduro tenu ici l’an dernier, tout comme celui d’extrême enduro d’ailleurs, tandis que le trajet d’enduro était vraiment serré et tout nouveau.
Samedi matin, j’étais prêt à partir en guerre, et toutes mes épreuves spéciales se sont bien passées lors du premier tour. Au deuxième tour, j’ai complètement bousillé ma journée, prenant une grosse débarque dans l’épreuve d’enduro et coinçant solidement ma moto : la roue et le carénage avant pris dans un arbre et le support de repose-pied entre des racines. J’ai dû soulever ma moto pour la dégager, puis la tirer un mètre vers moi. J’ai perdu environ une minute et gaspillé beaucoup d’énergie… J’ai donc passé le reste de la journée à rattraper le temps perdu; le dernier tour a super bien été et j’ai réussi à terminer 3e en E2 et 6e en général. L’erreur m’a cependant coûté cher.
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| "Encore de la roche, déguisée en terre. Au moins le pneu arrière colle bien!" |
J’étais en pleine forme dimanche matin. Je suis allé jeter un coup d’œil sur l’épreuve d’extrême et j’ai noté quelques bonnes lignes. En discutant avec un autre pro, j’ai découvert que certains pilotes sautaient deux dunes d’un coup à la fin de l’épreuve d’enduro! Donc, lors de la première épreuve d’enduro, j’ai fait très attention là où j’avais grimpé dans l’arbre la veille, j’ai bien piloté mais pas trop agressivement, et j’ai réussi le doublé… Je n’ai pas commis d’erreurs dans les autres épreuves non plus, même si je sentais que je pouvais être plus agressif.
Au deuxième passage, j’ai pris la « beû » par les cornes, mais lorsque je m’apprêtais à passer en troisième pour sauter la double dune à la fin de l’épreuve d’enduro, je n’ai pas trouvé le levier de la boite de vitesse… À la ligne d’arrivée, j’ai constaté que le levier était disparu, et que son axe manquait aussi à l’appel. Je suis retourné à la section de transfert et j’ai commencé à penser à mes options.
La décision n’était pas difficile à prendre. Je me devais de marquer beaucoup de points, alors j’ai continué. Les dernières épreuves se sont bien passées, car je ne sentais plus de pression. J’ai même réussi à marquer le plus de points à l’épreuve de Cross, coincé en deuxième vitesse comme je l’étais. J’ai fait appel au limiteur de régime une couple de fois… Je me suis également très bien sorti de l’épreuve extrême. Assez bien pour me classer 2e en E2 et 4e en général.
Après la présentation des trophées, nous sommes tous allés souper, huit des meilleurs pros disséquant la course à la même table!
Lundi, on a pris le chemin de la maison, et mardi j’avais déjà commencé à m’entraîner pour l’endurocross au Supermotocross de Montréal. Mercredi était réservé à une conférence de presse et à d’autres essais à ma nouvelle piste.
Je vous reviens la semaine prochaine avec les dernières nouvelles!
Photos : Guy Giroux
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